Éric Ciotti à Sainte-Marie-la-Mer pour défendre sa candidature à la présidence des LR

Une centaine de personnes se sont installés dans les gradins de la salle de spectacle du complexe Oméga, à Sainte-Maire-la-Mer, ce samedi matin. Tous sont venus voir Éric Ciotti, député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes et candidat à la présidence du parti Les Républicains. Des militants parfois désabusés après les résultats des élections présidentielle et législatives.

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"J'ai été déçu de certaines trahisons." - Christian, adhérent LR 

"Je viens écouter ce qu'il va nous dire", répond prudemment Claudine, en attendant que les discours commencent. Elle n'a plus sa carte chez les Républicains, elle a été "déçue", reconnaît-elle, par le faible score du parti lors de la présidentielle et des législatives. "La droite ne s'est pas rassemblée, j'aurais aimé qu'il y ait une force unifiée", reconnaît-elle, même si elle ajoute tout de suite après : "Je suis quand même pour LR à 100%, mais j'attends de voir..."

À ses côtés, il y a Christian, qui a toujours sa carte Les Républicains : "Moi je veux y croire encore, je crois en Mr Ciotti". Il avoue qu'il va voter pour lui lors de l'élection du président du parti en décembre prochain. "Mais c'est vrai que j'ai du mal en ce moment", confie le militant de longue date, déçu par les "trahisons" de certains anciens des Républicains, comme Bruno Le Maire. "Dès qu'il a pu, il a foncé dans les bras de Macron", regrette-t-il. 

Un candidat confiant 

De son côté, Éric Ciotti, qui se retrouve, entre autres, face à Virginie Calmels, Serge Grouard, Aurélien Pradié, Bruno Retailleau, dans cette course à la présidence du parti, garde bon espoir. "Je viens dans une terre qui a marqué un recul pour notre famille politique, c'est clair, mais je veux donner une espérance à nos militants, leur dire que la droite a vocation à revenir au pouvoir demain", affirme-t-il. 

Le candidat avoue vouloir mettre l'accent pendant cette campagne sur des "préoccupations qui concernent tous les Français : la montée de la violence dans nos territoires, la perte de pouvoir d'achat, l'inquiétude environnementale, l'inquiétude sur une immigration de plus en plus incontrôlée". 

Dans les Pyrénées-Orientales, on comptait 1.100 adhérents Les Républicains au 31 décembre 2021.