VIDEO : Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture "bien-être animal, des lanceurs d'alerte dans les abattoirs"

L'élu sarthois, ministre de l'agriculture et porte-parole du gouvernement a répondu lundi aux questions des Sarthois en direct et en vidéo sur France Bleu Maine. Crise agricole, contrôle dans les abattoirs, réferendum sur l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Le Sarthois a également évoqué son avenir politique local.

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Faut-il construire de Notre-Dame-des-Landes ?

Cela fait plus de vingt ans qu'on pose cette question

"Des élus et pas des moindres ont décidé qu'il fallait un aéroport en plus des trois installations parisiennes. Moi je m'inscris dans cette histoire et dans ce choix. Faut-il le construire ? Ça fait suffisamment longtemps pour que les habitants des Pays de la Loire, de Nantes, les élus, nous disent ce qu'ils souhaitent" explique Stéphane Le Foll. "Je pense que maintenant, il faut qu'il y ait cette consultation et qu'elle donne les indications nécessaires pour pouvoir poursuivre la construction. Et si c'est le non qui l'emporte, il faudrait renoncer".

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Quel contrôle sur les abattoirs ?

Après le scandale de la maltraitance des animaux dans un abattoir des Deux-Sèvres, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un salarié référent dans les 263 abattoirs de France. Suffisant pour réagir ? "D'abord il n'y en a pas qu'un. Cela dépend de la taille de l'abattoir. Mais c'est vrai que ces salariés ne sont peut-être pas suffisamment protégés. C'est ce qu'on va changer avec la loi. Ils seront réferencés à la Préfecture, auront un statut spécifique, peut-être celui de lanceur d'alerte" explique Stéphane Le Foll.

VIDEO : Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture "bien-être animal, des lanceurs d'alerte dans les abattoirs"

Quelles solutions pour résoudre la crise agricole ?

Cela fait plus d'un an qu'on est dans une crise dans trois grandes filières - Stéphane Le Foll

Et à cette crise va s'ajouter des problèmes sur le prix des céréales, explique Stéphane Le Foll. Des prix calculés sur le marché mondial. "Ce n'est pas le ministre qui décide des prix" explique le ministre de l'Agriculture. "L'économie de marché a été acceptée, revendiquée par l'ensemble des agriculteurs".

Stéphane Le Foll souligne que le gouvernement a mis en place un plan de soutien à l'élevage de 800 millions d'euros sur plusieurs années.

Pas une crise mais des crises qui se sont ajoutées les unes aux autres

"Je prends la question de la crise de l'élevage, j'y rajoute la crise sanitaire avec la grippe aviaire des canards dans le Sud-Ouest, la FCO sur la viande bovine, plus des sécheresses et un cas d'ESB" précise Stéphane Le Foll. "Il faut du temps pour régler ces crises".

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