À Bordeaux, Vincent Feltesse en campagne de terrain

Un petit groupe de militants, écharpes et macarons jaune fluo bien en vue, se retrouvent porte Cailhau, à Bordeaux. Il est 10 heures, leur candidat arrive à grands pas. C'est parti pour une session "porte à porte" avec Vincent Feltesse.

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Au programme ce matin, la rue des Argentiers et celle du Chai des Farines. La mécanique est bien huilée : le candidat socialiste sonne aux portes des immeubles, "Bonjour, je suis Vincent Feltesse, votre député. Je viens vous parler des municipales ". En général, l'accueil est plutôt bon. Plusieurs habitants laissent leur adresse courriel, comme ce jeune étudiant : "C'est quelqu'un qui m'intéresse, je veux savoir ce qu'il propose précisément ." Il faut dire que la circonscription a voté à 60 % pour les socialistes, aux dernières élections législatives.

Interphone, escaliers, sonnette, escaliers, Vincent Feltesse ne traîne pas. En une matinée, il vise une cinquantaine de portes "toquées". Mais parfois, aussi, l'accueil est peu avenant : "Je suis assez déçue de tout ce qu'il se passe. Je pense que c'est plus du marketing qu'autre chose, il se vend " explique par exemple cette jeune mère de famille, le petit dernier dans les bras.

Moins de la moitié des habitants ouvrent la porte, en cette fin de matinée. "Mais c'est efficace ", assure Vincent Feltesse. "On a fait beaucoup d'études là-dessus, et c'est ce qui fonctionne le mieux. Les gens sont très sensibles au fait de vous voir. C'est l'occasion de poser une question, de nouer un contact. C'est beaucoup plus efficace que des réunions publiques ou que des distributions de tracts dans les marchés ."

Une dizaine de militants font ce travail de fourmi, chaque soir. Objectif de l'équipe de campagne de Vincent Feltesse : avoir toqué à la porte de la moitié des habitants de Bordeaux d'ici les élections, en mars prochain.