Crues : place au nettoyage et à l'estimation des dégâts chez les sinistrés en Côte-d'Or
La ville de Montbard a été l'une des premières à demander la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle après la crue exceptionnelle de la Brenne en début de semaine. Chez les sinistrés, l'heure est au nettoyage et à l'estimation des dégâts.
La scène est la même dans des centaines de communes de Côte-d'Or et de Saône-et-Loire. Les deux départements sont désormais redescendus au niveau "jaune" sur la carte de vigilance des crues. L'eau se retire et laisse derrière elle souvent un spectacle de désolation dans les bâtiments inondés. En Côte-d'Or, la préfecture demande aux communes touchées de déposer leurs demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle d'ici ce vendredi 5 avril pour accélérer le dossier.
Des entreprises sinistrées par les inondations
Dès le début de la semaine, Montbard a été la première commune de Côte-d'Or a annoncé qu'elle allait effectuer cette demande après l'impressionnante crue de la Brenne. D'autres mairies lui ont emboité le pas comme Dijon, Semur-en-Auxois, Is-sur-Tille, etc. A Montbard, le centre ville a été inondé et l'eau n'a pas épargné l'Hôtel de l'Ecu où son propriétaire, Gérard Coupat a débuté le nettoyage et le tri parmi le mobilier et les appareils abimés. Les dégâts pourraient se monter à plusieurs milliers d'euros après cette crue historique de la Brenne.
Gérard Coupat espère désormais que les assurances vont jouer le jeu. Il fait partie des sinistrés. De nombreuses habitations et entreprises des rues Auguste-Carré et du docteur Brunhes ont été inondées. Après la visite des agents d'assurances, certains attendent maintenant le passage des experts, préalable indispensable à des remboursements. Carole Rossignol-Mariotte est assureur-mutualiste Aréas à Montbard. C'est elle qui assure Gérard Coupat. Elle a actuellement une quinzaine de dossiers ouverts suite à ces inondations chez des particuliers ou des professionnels. Pour elle, il n'est pas question d'attendre que la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle soit publié au journal officiel pour agir.
Une menuiserie au chômage technique
Laurent Jourdan, lui est menuisier. Il emploie six salariés. Avant la crue, les pompiers l'ont aidé à surélever ses machines à 40 cm du sol sur des parpaings, mais la Brenne a envahit son usine et l'eau est montée jusqu'à 90 cm. Résultat, les dégâts sont très importants. La scierie est fermée au moins jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Le patron va devoir avoir recours à des mesures de chômage technique.
Les services de l'Urssaf invitent les entreprises et les indépendants dont l’activité a été frappée par les intempéries à contacter rapidement l'organisme. Vous pouvez en effet, si vous êtes concernés, bénéficier de délais de paiement et même du fonds "Catastrophes et Intempéries". C'est une aide d’urgence pouvant s’élever, en fonction des dommages subis, jusqu’à 2 000 euros.
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