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PHOTOS - Le témoignage des pompiers vauclusiens revenus du Canada

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Entre les mois de juin, juillet et août, huit pompiers vauclusiens ont été mobilisés au Canada afin de lutter contre d'impressionnants incendies. Ils racontent leurs expériences professionnelles et humaines.

Sept des huit pompiers vauclusiens mobilisés sur les incendies au Canada et le directeur du SDIS 84 Christophe Paichoux (en haut à droite) Sept des huit pompiers vauclusiens mobilisés sur les incendies au Canada et le directeur du SDIS 84 Christophe Paichoux (en haut à droite)
Sept des huit pompiers vauclusiens mobilisés sur les incendies au Canada et le directeur du SDIS 84 Christophe Paichoux (en haut à droite) © Radio France - Romain Berchet

Ils sont rentrés en Vaucluse avec le sentiment du devoir accompli. Huit pompiers du SDIS 84 ont été mobilisés au Canada afin de lutter contre d'impressionnants incendies entre le 8 juin et le 8 août 2023 au cours de trois missions dans la province du Québec. Au total ces feux "historiques" ont ravagé 18 millions d'hectares dans le pays. Le lieutenant-colonel Olivier Durupt est parti lors de la première mission : "À notre arrivée sur place, on parle de plus de 170 feux en cours au Québec, dont 80 sont hors-contrôle."

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Si le langage contre les feux de forêts est globalement universel, les pompiers vauclusiens ont été obligés de comprendre les méthodes canadiennes d'intervention. "Il agissent principalement au sol pour noyer les lisières et éviter la propagation du feu, là où en France on est plus mobile dans les camions", raconte le lieutenant-colonel Olivier Durupt. Les huit pompier ont profité de l'arrivée de Christophe Paichoux, le nouveau patron du SDIS, pour effectuer un retour d'expérience.

Éteindre le feu à côté d'un ours

Au-delà des conditions climatiques, les sapeurs-pompiers ont également été confrontés à la faune locale. Le lieutenant-colonel Édouard Gillet a été dépêché sur place dès le 19 juillet : "Il faut s'imaginer un incendie qui a détruit l'équivalent de la moitié du département de Vaucluse. Nous sommes projetés par équipe de quatre avec un minimum d'équipement et vous ne savez pas bien où aller. Vous êtes entourés d'ours, de loups, de lynx, de caribous, sans moyen radio".

Édouard Gillet a notamment gardé des contacts avec ses collègues canadiens. Il l'avoue sans problème : "Demain si je dois repartir, il n'y a pas de problème."

L'adjudant chef Latour et le Caporal-chef David - SDIS 84
L'adjudant chef Latour et le Caporal-chef David - SDIS 84

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