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Le Premier ministre britannique David Cameron rattrapé par le scandale des Panama Papers

De
  • Julien Baldacchino
Par
  • France Bleu

Dans une interview télévisée diffusée jeudi soir, le Premier ministre de la Grande-Bretagne a admis avoir eu des parts dans une société domiciliée dans un paradis fiscal, créée par son père aujourd'hui décédé.

Le Premier ministre David Cameron
Le Premier ministre David Cameron © Maxppp -

"Nous détenions 5.000 parts dans le Blairmore Investment Trust, que nous avons vendues en janvier 2010. Cela valait dans les 30.000 livres [37.000 euros, ndlr]" : jeudi à la télévision britannique, le Premier ministre britannique David Cameron a reconnu avoir pris part à une société offshore, dont l'existence a été révélée par les fuites dans l'affaire Panama Papers.

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Le père de David Cameron, Ian Cameron, aujourd'hui décédé, figure en effet dans la liste obtenue après une fuite du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, spécialisé dans le montage d'évasion fiscale. Le porte-parole de David Cameron avait déclaré mardi que ni le Premier ministre, ni sa femme ni ses enfants ne participaient à quelque fonds offshore.

"Je n'ai pas payé l'impôt sur les plus-values"

Mais ce jeudi, le chef du gouvernement britannique, en pleine campagne pour le référendum sur le maintient dans l'Union européenne, a reconnu qu'il avait par le passé utilisé ce fonds pour payer moins d'impôts : "J'ai payé l'impôt sur les dividendes. J'ai réalisé un profit dessus, mais c'était inférieur au plafond fiscal sur les plus-values, aussi je n'ai pas payé l'impôt sur les plus-values", a-t-il expliqué.

Selon la chaîne Sky News, David Cameron devrait rendre publiques d'ici peu ses déclarations fiscales. Son gouvernement a promis de faire la lumière sur ces données, mais l'opposition souhaite aller plus loin et mettre en place une commission d'enquête parlementaire.

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