À un mois des JO de Pékin, vers de nouveaux jeux sous Covid-19

À un mois de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Pékin le 4 février, de nouveaux jeux sous Covid-19 se profilent, avec une bulle sanitaire stricte et même peut-être sans public, comme lors des jeux de Tokyo l'été dernier.

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Les autorités chinoises vont mettre en place une bulle sanitaire étanche pour les 3000 athlètes attendus -dont 61 sportifs français- ainsi que leur staff. La vaccination sera obligatoire, sous peine d'être placé en quarantaine pour trois semaines. Par ailleurs, tout le monde, vaccinés comme non-vaccinés, devra se faire dépister au Covid-19 tous les jours.

Des athlètes en "boucle fermée"

Une fois sur place, les athlètes évolueront en "boucle fermée" : ils iront directement de leur hébergement aux sites des épreuves, sans jamais entrer en contact avec la population locale. Contrairement à Tokyo, le même protocole sanitaire s'appliquera aux bénévoles ainsi qu'aux journalistes.

Par ailleurs, des hôpitaux spéciaux ont déjà été désignés pour accueillir toute personne positive au Covid-19, avant un isolement de trois à cinq semaines.

Un possible huis-clos

La seule incertitude concerne la présence du public dans les tribunes. Comme prévu depuis longtemps, il n'y aura pas de spectateurs étrangers, les frontières de la Chine restant aujourd'hui fermées.

En revanche, on ne sait pas encore si les Chinois pourront eux venir assister à leurs jeux. La billetterie n'a pas encore été ouverte car les autorités chinoises craignent des clusters dans les gradins. Face à l'épidémie, Pékin a en effet adopté depuis plusieurs mois une ligne très stricte "zéro Covid".

Impossible d'assister à la cérémonie d'ouverture

En plus de ces restrictions sanitaires, les athlètes feront aussi face à des complications logistiques. Certains athlètes, engagés dès le tout début de jeux sur des sites à plusieurs heures de voiture de Pékin, ne pourront peut-être pas venir à la cérémonie d'ouverture. C'est ce que craint la championne olympique de ski acrobatique Perrine Laffont.

Possible porte-drapeau de la délégation française, Perrine Laffont pourrait ainsi se retrouver forcée de renoncer à cette ambition. "C'est dommage, ça ne laisse pas l'opportunité à tout le monde d'avoir sa chance", regrette-t-elle.