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INSOLITE - Un tondeur Côte-d'Orien a participé aux championnats du monde de tonte de moutons

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Le championnat du monde de tonte de moutons se déroulait pour la première fois en France du 4 au 7 juillet, au Dorat (Haute-Vienne). Gérald Dupaquier de Blaisy-Bas dans l'Auxois est tondeur professionnel depuis 33 ans. Il y a participé, découvrez ce métier et ce savoir-faire peu connu.

La tonte de mouton, c'est un vrai sport ! La tonte de mouton, c'est un vrai sport !
La tonte de mouton, c'est un vrai sport ! © Radio France - Gérald Dupaquier

Gérald Dupaquier, Côte-d'Orien de 53 ans, ne pouvait pas passer à côté des 18e championnats du monde de tonte de moutons ! Cet habitant de Blaisy-Bas dans l'Auxois, est tondeur professionnel depuis 33 ans, il se déplace de fermes en fermes. 

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Vitesse, qualité et propreté : un concours insolite, mais technique 

Ces mondiaux existent depuis 1977, ils se tenaient pour la première fois en France au Dorat près de Limoges en Haute-Vienne du 1er au 7 juillet 2019. Les 380 participants venus du monde entier ont tondu 5000 moutons en tout. Gérald Dupaquier participe chaque année aux Championnats de France. Ce vendredi dans la plus haute catégorie, la catégorie "open" : il a terminé 69e, il n'est pas déçu.

Les 5.000 moutons et brebis sont prêtés par les éleveurs de Haute-Vienne. Aux éliminatoires il y avait 5 brebis à tondre, explique Gérald Dupaquier : "il y a la vitesse qui compte pour 40 % des points, après il y a la qualité de tonte qui compte pour 30 % (soit couper la mèche en un seul morceau, quand la mèche est coupée en deux elle est déclassée). Une fois que les brebis sont tondues, c'est la propreté qui compte."

Tondeur : un métier physique ... mais rentable ?

"C'est un métier très physique qui demande une dépense énergétique très importante, une journée de tonte, c'est comme un marathon," explique-t-il. 

En comptant Gérald Dupaquier, il y a quatre tondeurs en Côte-d'Or.  Seulement une quarantaine, dont notre Côte-d'Orien, parvient à vivre de leur métier dans notre pays. 

"Je tourne autour de 25.000 tontes par an." - Gérald Dupaquier

"Cela tourne entre 2 euros et 2,50 euros la bête. Il faut faire minimum 15 à 20 000 brebis par an pour sortir un salaire décent. Moi je tourne autour de 25 000 brebis par an, explique notre spécialiste. Ma clientèle se fait au bouche à oreille, je vais dans les huit départements limitrophes de la Côte-d'Or. Les éleveurs m'appellent, il me disent combien de brebis ils ont a tondre. On a des périodes plus ou moins chargées que d'autres : janvier c'est un gros mois, et cela reprend en mars, avril, mai, juin. Il faut une grosse clientèle pour pouvoir survivre, mais les clients sont fidèles. Je ne dirais pas que c'est un métier d'avenir, car le secteur agricole est en crise mais quand on est installé on en vit."

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