Il tire avec un fusil de paintball pour lutter contre les chenilles processionnaires en Dordogne

Vincent Reynier décharge son camion dans cette école vide à Coulounieix-Chamiers, en Dordogne. Ce professionnel de lutte contre les nuisibles sort un fusil noir de paintball, il n'est pas là pour s'amuser mais pour contrer la prolifération des chenilles processionnaires du pin. Il remplit le chargeur de petites billes blanches. Il n'y a pas de peinture à l'intérieur mais des phéromones. Ce sont des hormones sexuelles qui vont "perturber" les papillons mâles afin de les empêcher de trouver les femelles et donc éviter l'accouplement et la ponte d'autres chenilles en septembre. C'est une technique de "confusion sexuelle" selon Vincent Reynier. 

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Une méthode complémentaire avec les pièges

Le Périgourdin ne tire pas sur les nids des chenilles processionnaires mais sur les troncs d'arbres déjà infectés. Il vise à quatre ou six mètres de hauteurs à l'aide d'un laser et projette quatre à cinq billes. Cela suffit à traiter un arbre pour trois mois. Vincent Reynier utilise cette méthode depuis quatre ans. Il a commencé sur la commune de Trélissac avec 200 billes, il en utilise 800 aujourd'hui pour traiter les pins. Selon lui, la méthode du fusil de paintball est complémentaire avec celle des pièges accrochés à des arceaux aux troncs des arbres.