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Charente : la fronde d'un petit village contre les ultrasons

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Après les nuisances sonores du TGV, voici les nuisances des sous-stations qui alimentent en électricité la ligne à grande vitesse. Le village d'Asnières-sur-Nouère se bat contre cette mini-centrale et son sifflement continuel, comparable aux ultrasons. Une manifestation est prévue courant novembre.

Le maire d'Asnières-sur-Nouère et un riverain devant la sous-station électrique
Le maire d'Asnières-sur-Nouère et un riverain devant la sous-station électrique © Radio France - Pierre MARSAT

C'est une sous-station électrique qui alimente la ligne à grande vitesse, à quelques centaines de mètres de là. Depuis son installation il y a deux ans, pendant les travaux de la LGV, elle émet un sifflement permanent, de jour comme de nuit, particulièrement pénible pour les riverains, surtout quand le vent se met de la partie. C'est surtout l'été que c'est insupportable, pas forcément dans les maisons à l'abri des ultrasons, mais dans les jardins. Dans cette commune de 1250 habitants, très verdoyante et bucolique, le maire et ses administrés envisagent de manifester, un samedi du mois de novembre. Ils veulent demander à COSEA, la filiale du groupe Vinci qui a organisé la construction de la ligne à grande vitesse et donc des sous-stations électriques qui l'alimente, de trouver des solutions pour arrêter ces nuisances sonores.

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La sous-station électrique d'Asnières-sur-Nouère
La sous-station électrique d'Asnières-sur-Nouère © Radio France - Pierre MARSAT

COSEA répond que des mesures ont été effectuées sur site par un acousticien. Elles ont été rendues publiques à la population et au maire d'Asnières-sur-Nouère, en février dernier. Les mesures sont conformes à la réglementation (moins de 60 décibels), insiste l'aménageur, qui conclut : il n'est pas possible d'intervenir "sur les éléments techniques de la sous-station".

La ligne à grande vitesse est à quelques centaines de mètres, derrière les vignes
La ligne à grande vitesse est à quelques centaines de mètres, derrière les vignes © Radio France - Pierre MARSAT

Pour la petite histoire, le petit village d'Asnières-sur-Nouère est candidat pour accueillir une gare TGV bis, avec le soutien du conseil départemental de la Charente. La décision définitive est attendue en 2020 ou 2021.

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