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Avant de traverser le lac Titicaca, le nageur paralympique Théo Curin s’entraîne dans le lac d’Annecy

C’est à Annecy (Haute-Savoie) que Théo Curin, athlète amputé des quatre membres, poursuit la préparation de sa traversée à la nage du lac Titicaca (Pérou). Cette semaine, il s’entraîne avec Malia Metella (vice-championne olympique) et Matthieu Witvoet (éco-aventurier) dans une eau à 8°C.

Théo Curin, Malia Metella et Matthieu Witvoet s'entraînent à Annecy pour préparer leur traversée à la nage du lac Titicaca. Théo Curin, Malia Metella et Matthieu Witvoet s'entraînent à Annecy pour préparer leur traversée à la nage du lac Titicaca.
Théo Curin, Malia Metella et Matthieu Witvoet s'entraînent à Annecy pour préparer leur traversée à la nage du lac Titicaca. - (Crédit photo : @andyparant.com)

Pas encore de cordillère des Andes à l’horizon mais une vue imprenable sur le Parmelan. Depuis le début de la semaine, Théo Curin et sa bande d’aventuriers ont posé leurs valises sur les bords du lac d’Annecy (Haute-Savoie) pour une semaine d’entraînement intensif. Ils se préparent pour leur pari fou prévu fin novembre. L’athlète paralympique traversera à la nage et en autonomie totale le lac Titicaca au Pérou. Un défi de taille : 122 km en une dizaine de jours. Une aventure qu’il partagera avec Malia Metella, médaillée d’argent aux JO de 2004 sur 50 m, et l’éco-aventurier Matthieu Witvoet.    

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Malia Metella, Théo Curin et Matthieu Witvoet s'entraînent actuellement dans le lac d'Annecy.
Malia Metella, Théo Curin et Matthieu Witvoet s'entraînent actuellement dans le lac d'Annecy. © Radio France - Richard Vivion
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Eau froide 

"On a choisi le lac d’Annecy parce qu’ici on s’approche le plus possible des conditions qu’on aura au Pérou", explique Théo Curin. Il ne manque que l’altitude, le lac Titicaca culmine à 3.800 mètres, comme l’Aiguille du midi, très loin des 447m du lac annécien. Mais pour le reste, air frais et eau froide, l’équipe est servie. "Ici l’eau est même plus froide", sourit le nageur paralympique. "_On nage dans une eau à 8°C__. Entraînement difficile, guerre facile."_ 

Durant cette semaine, l’équipe enchaîne les heures de natation. "C’est dur, confie Malia Metella. Dans une eau froide comme celle-ci, les extrémités ressentent immédiatement le froid. Quand on fait une pause pour se ravitailler, il faut la faire assez courte car mentalement, c’est dur de repartir." Le lac d’Annecy est aussi l’endroit idéal pour un test grandeur nature du matériel. "On essaie les bouchons d’oreilles, les différents types de ravitaillement… c’est hyper intéressant", assure Matthieu Witvoet. 

(Document defititicaca.com)
(Document defititicaca.com) - -

Autonomie totale 

Mais comme si cela ne suffisait pas, sur l’eau, les nageurs tirent également un radeau. "Au Pérou, nous serons en autonomie totale. Nous nous en servirons pour dormir, se reposer et manger", indique Théo Curin. Si cet équipement est encore en construction, le trio a aussi choisi Annecy pour tester l’autonomie totale. Pour la première fois depuis le début de leur entraînement, les nageurs passent la nuit dans une tente, près de la base nautique. "On se fait à manger, on dort sur des petits matelas de 10 cm d’épaisseur… les gens doivent nous prendre pour des fous", sourit Théo Curin. Entraînement difficile...  

C'est parti pour près de 2 heures de nage dans l'eau glacée du lac d'Annecy.
C'est parti pour près de 2 heures de nage dans l'eau glacée du lac d'Annecy. © Radio France - Richard Vivion

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