Violences urbaines : la moitié des interpellés sont des Toulousains, le procureur fait le bilan

À Toulouse, les violences urbaines ont duré du 28 juin au 5 juillet. Des biens publics ont été dégradés, des dizaines de forces de sécurité blessées, des voitures incendiées... et une centaine de personnes ont été interpellées. Voilà le bilan dressé par le procureur de la République de Toulouse Samuel Vuelta-Simon, qui admet toutefois que les dégâts à Toulouse sont moins importants que dans d'autres grandes agglomérations.

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La moitié des interpellés sont des mineurs

94 personnes ont été interpellées pendant cet épisode de violences urbaines à Toulouse. La moitié sont des mineurs : le procureur parle d'une spécificité à Toulouse sur l'âge très jeune des émeutiers. Une quinzaine d'entre eux ont déjà été déferrés au parquet pour ensuite être convoqué devant un juge des mineur dans un délai rapide.

Parmi ces interpellés, 50% sont Toulousains ou originaires du département, 25% viennent d'un autre département, et 25% également d'un autre pays.

33% des personnes en garde à vue ont été déférées au parquet de Toulouse. Une quinzaine de majeurs ont déjà été présentés en comparution immédiate sur reconnaissance préalable de culpabilité.

60% des faits auraient à ce jour reçu une réponse pénale. Une dizaine d'enquêtes sont toujours en cours.

Une personne voulait continuer le mouvement

L'enquête de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) a par ailleurs permis d'identifier une personne qui appelait à poursuivre le mouvement, en donnant rendez-vous sur les réseaux sociaux le 5 juillet à Toulouse avec des cocktails molotov pour incendier des policiers et des véhicules. Le mis en cause serait multirécidiviste. Il est incarcéré en attendant son audience renvoyée au mois d'août.