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VIENNE : un poitevin de 38 ans condamné à de la prison pour avoir harcelé pendant plusieurs mois son ex

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Les faits se déroulent dans le nord Vienne entre septembre 2015 et avril 2016. Frédéric et son ancienne compagne sauf que Frédéric ne va pas supporter la rupture. Il va faire vivre un calvaire à son ex.

L'une des salles d'audience du palais de justice de Poitiers.
L'une des salles d'audience du palais de justice de Poitiers. © Radio France - Thomas Bénech

Pendant 7 mois, Frédéric, 38 ans, va faire vivre un enfer à son ex-petite amie Magali. Il ne supporte par leur séparation. Ils va multiplier l'envoi de mails, de courriers et de SMS malveillants. Il va jusqu'à se déplacer chez son ancienne compagne, la guette, laisse des traces de son passage lorsqu'elle n'est pas là : une chaise déplacée dans le jardin, un essuie-glace levé, etc. Il va jusqu'à poser un traceur GPS à deux reprises sur le véhicule de son ex pour suivre ses déplacements.

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C'est juste une personne qui me manque.

Le problème c'est que ce n'est pas la première fois que Frédéric agit de cette façon. Il a fait de même avec d'autres petites amies dont il s'est séparé. Il a été condamné à 4 reprises par la justice suite à des appels malveillants, des dégradations. Frédéric parle de "pétage de plombs". "Magali (c'est le prénom de sa dernière petite amie), je ne voulais pas la faire chier" dit sans détours Frédéric, "les autres oui". " Je ne lui souhaite rien de mal , je ne lui reproche pas d'avoir déposé plainte, c'est juste une personne qui me manque" poursuit le poitevin. Le président monte alors au créneau demandant au trentenaire quelle est la finalité de tout cela. Il n'y en a plus répond-il. Le procureur renchérit :" quand allez-vous cesser d'entrer en contact avec votre victime ? ". Silence d'abord dans la salle d'audience. Puis, Frédéric, cheveux bruns, pull clair sur le dos, lance tête baissée : "je n'ai pas la réponse". " Il n'y a rien de rassurant lui rétorque le président.

L'avocate de la partie civile charge Frédéric, soulignant les dégâts qu'il a causé dans la vie de son ex. Dans ses réquisitions, le procureur parle au sujet du poitevin de "pseudo amour" préférant le terme de haine. Il décrit Frédéric comme un "pervers narcissique". La défense reconnaît "un peu de folie" chez son client mais regrette l'absence dans cette affaire d'expertises psychiatriques pour cause de grève en ce moment des experts.

Frédéric écope finalement hier de 3 ans de prison dont 2 avec sursis et mise à l'épreuve pendant 3 ans. Il a l'obligation de se soigner, l'interdiction d'entrer en contact avec son ex et ses 2 enfants. Il est envoyé en prison.

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