Une portée de sept chiots volée chez un habitant de Bascons, six personnes poursuivies

Ils avaient un mois à peine. Toute une portée de chiots a été volée il y a deux semaines dans les Landes, sur la commune de Bascons, juste à côté de Mont-de-Marsan. C'est un habitant de la commune qui s'est fait voler ses sept chiots American Bully, des chiens très trapus au pelage gris et blanc. En deux semaines, les gendarmes landais ont résolu une bonne partie de l'enquête. Six personnes ont été placées en garde à vue, jeudi dernier, le 2 mai.

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Ce monsieur de Bascons était spécifiquement visé. Pour faire se reproduire sa femelle, il fait appel à un propriétaire d'un chien mâle. Une fois les American Bully nés, cet habitant de Bascons poste une annonce sur Facebook pour les proposer à la vente.

Un coup monté

La propriétaire du chien mâle orchestre alors le vol de toute la portée, en utilisant comme "appât" une amie, une jeune femme de 25 ans, habitante de Pau, qui prétend être intéressée. Rendez-vous est pris quelques jours seulement après le post Facebook, et la jeune femme se retrouve dans le salon du propriétaire landais.

Les échanges viennent de commencer quand trois hommes cagoulés débarquent, menacent le propriétaire avec une pistolet et un taser, l'intime de se mettre au sol. Ils prennent alors les sept chiots qui se trouvent dans un parc, dans le salon. La jeune femme, elle aussi, disparaît.

Les chiots ont été retrouvés

Elle a depuis été arrêtée, tout comme l'instigatrice du vol, sa compagne et les trois voleurs - des amis du "cerveau" de l'affaire. Les enquêteurs de la brigade de recherche de Mont-de-Marsan sont parvenus à faire le lien entre tous les participants à ce coup monté, grâce à des investigations téléphoniques et en s'intéressant tout de suite à la propriétaire du chien mâle.

Les mis en cause ont reconnu les faits en garde à vue. Quant aux chiots, ils ont été retrouvés dans les Pyrénées-Atlantiques, en bonne santé. Ils ont été confiés à une association de protection animale, indique le parquet.

Les six poursuivis, trois femmes et trois hommes entre 20 et 30 ans, devraient être jugés en comparution immédiate ce mardi 7 mai, mais l'affaire sera probablement renvoyée au mois de juin.