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Une nuit de canular agite le village de Saint-Vivien

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Un canular téléphonique a créé l'affolement lundi soir à Saint-Vivien en Charente-Maritime. Un important dispositif de gendarmerie a été déployé, une maison a été encerclée, et les voisins ont été confinés. Tout ceci, pour rien. Une soirée dont le village se souviendra.

La commune de Saint-Vivien compte 1.226 habitants. La commune de Saint-Vivien compte 1.226 habitants.
La commune de Saint-Vivien compte 1.226 habitants. © Radio France - Sophia Berrada

La commune de Saint-Vivien, près de La Rochelle, se remet à peine d'une soirée et d'une nuit agitée. Lundi soir, un homme appelle la police. Il dit avoir tué sa mère, et s'être retranché dans sa maison. Il affirme aussi qu'il n'hésitera pas à tirer sur toute personne qui s'approchera de lui. Un important dispositif de gendarmerie est donc déployé : la maison est encerclée et les voisins sont confinés. Tout ça pour découvrir, deux heures plus tard, que ce n'était qu'un canular.

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"Je suis remontée chez moi en rasant les murs"

Dans le centre-bourg de Saint-Vivien, il n'y a pas un chat. Entre les vacances scolaires et un lendemain de soirée mouvementée. Pour trouver âme qui vive, il faut se rendre au petit bar tabac que tient Annie. Au moment de l'opération de gendarmerie, elle était derrière son comptoir. "On a vu passer les gendarmes, les pompiers, le Samu... On a essayé de regarder ce qu'il se passait, mais on ne voyait pas grand chose car on n'avait pas le droit de s'approcher. C'était impressionnant malgré tout !" Dans son commerce, les rumeurs allaient bon train : "On s'imaginait une prise d'otage ou une arrestation pour trafic de drogue".

Marie-Laure, elle, était à son cours de danse quand le gymnase du centre-bourg a été évacué par les gendarmes. "J'ai raccompagné une dame chez elle, puis je suis remontée chez moi en rasant les murs. C'était la nuit, et j'étais toute seule donc j'étais inquiète." Plus de peur que de mal, mais tout de même, au sujet de l'auteur du canular, Marie-Laure tempête  : "J'espère qu'ils le retrouveront, car c'était vraiment une mauvaise blague". Des propos auxquels adhère surement l'homme tout à fait innocent dont la maison a été encerclée. Lui ne souhaite pas témoigner. Une enquête est en cours pour retrouver l'auteur des faits.

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