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Une ferme vidée de ses animaux en raison d'une suspicion de maltraitance dans le sud de la Haute-Garonne

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Dans le Comminges à Mondavezan, une centaine d'animaux ont été évacués d'une ferme et leur propriétaire a été placé en garde à vue pour suspicion de maltraitance. L'enquête est toujours en cours.

Avec l’aide d’associations et d’entreprises, les gendarmes de Cazères ont secouru une centaine d’animaux victimes de mauvais traitements (capture écran Facebook). Avec l’aide d’associations et d’entreprises, les gendarmes de Cazères ont secouru une centaine d’animaux victimes de mauvais traitements (capture écran Facebook).
Avec l’aide d’associations et d’entreprises, les gendarmes de Cazères ont secouru une centaine d’animaux victimes de mauvais traitements (capture écran Facebook). - Gendarmerie Nationale

Dans le Comminges à Mondavezan une centaine d'animaux ont été évacués d'une ferme et leur propriétaire a été placé en garde à vue pour suspicion de maltraitance

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Moutons, chiens, chats, poules et canards

Ce sont des promeneurs et des riverains qui ont donné l'alerte début février. En raison d'odeurs nauséabondes. Des moutons, chiens, chats, canards et poules ont été secourus à la mi-mars par les gendarmes et les services vétérinaires puis placés dans des refuges en attendant la fin de l'enquête pour maltraitance qui vise un exploitant agricole d'une quarantaine d'années. Un agriculteur entendu par les gendarmes début avril à qui il est reproché d'avoir laissé des dizaines de carcasses d'animaux dans son champ et de n'avoir pas pris suffisamment soin du reste du cheptel. Plus d'une soixantaine de moutons et d'agneaux , six chats, 12 chiens, des poules et canards ont été recueillis par des refuges à Saint-André et au Fousseret. Depuis ce placement, plusieurs ovins, à l'état de santé déplorable, sont décédés. 

Difficultés personnelles

L'agriculteur de Mondavezan aurait été confronté à d'importantes difficultés personnelles,  pas de soucis financiers, mais plutôt un abattement général dû à une situation familiale compliquée et à une consommation excessive d'alcool. Une source proche de l'enquête explique que "le troupeau lui sera rendu s'il est capable de s'en occuper". La gendarmerie souligne que "le code rural prévoit, pour la maltraitance animale, une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende".

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