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Une femme piégée par la marée décède à Camiers, la préfecture maritime appelle à la vigilance

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Une femme de 67 ans est décédée, ce lundi, sur la plage de Sainte-Cécile. Elle a été piégée par la marée. C'est le deuxième décès dans ces circonstances depuis le début de l'année à Camiers.

Deux personnes sont décédées depuis le début de l'année sur la plage de Sainte-Cécile. Deux personnes sont décédées depuis le début de l'année sur la plage de Sainte-Cécile.
Deux personnes sont décédées depuis le début de l'année sur la plage de Sainte-Cécile. © Maxppp - Leyla Vidal

Une nouvelle victime des grandes marées. Une femme de 67 ans est décédée, ce lundi 12 février au matin, sur la plage de Sainte-Cécile, à Camiers. Elle a été piégée par la marée montante, en pleine période de grandes marées, avec des coefficients jusqu'à 110 attendus jusqu'à ce mardi.

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Une promeneuse tente de la sauver

Quand la mer a commencé à monter très rapidement ce lundi matin, la victime de 67 ans se trouvait avec une autre promeneuse de 77 ans. "L'une des deux promeneuses se fait emporter et la deuxième cherche à la secourir, se mettant elle-même en difficulté", explique la préfecture maritime dans un communiqué.

Les gendarmes ont pu ramener les deux femmes à terre, mais la femme de 67 ans décède après des tentatives de réanimation. L'autre femme de 77 ans, choquée, a été transportée à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer.

En janvier dernier, un Belge de 69 ans était décédé au même endroit, piégé par une bâche à la marée montante. Au total, quatre personnes isolées par la marée sont mortes sur le littoral de la Manche depuis le début de l'année.

"Cela aurait pu être évité"

Face au nombre de personnes piégées par la marée ces derniers mois, la préfecture maritime appelle à une vraie prise de conscience. "On a 344 personnes isolées par la marée en 2023, ce n'est pas acceptable, cela aurait pu être évité", tonnait le préfet maritime de la Manche et la Mer du Nord, le vice-amiral d'escadre Marc Véran, le 2 février dernier.

La plupart du temps, ce sont des promeneurs ou des pêcheurs à pied qui se laissent surprendre. Et à chaque fois, de gros moyens sont mobilisés : l'année dernière, l'hélicoptère est sorti 18 fois, pour 15 heures de vol au total, "qu'on aurait pu dédier par ailleurs, ne serait-ce que pour faire durer la machine", précise Marc Véran.

Les autorités ont du mal à comprendre comment on en est arrivé là : "Avec tous les moyens qu'on a de s'informer sur les horaires de marées, je suis assez effaré de voir le nombre de gens qui se laissent attraper par la marée. C'est quand même une situation particulièrement stupide de mourir dans ces conditions là", relevait au début du mois le directeur du Cross Gris-Nez, Olivier Drevon.

Une alarme pour la marée montante

La préfecture le martèle donc : il faut préparer ses sorties à la plage. Cela peut se faire en allant consulter les horaires de marées avant de partir, sur les sites spécialisés, comme maree.shom.fr par exemple.

Autre conseil donné par les autorités : régler une alarme au moment de partir se promener, pour savoir quand la marée commence à monter, et donc quand il est temps de mettre un terme à sa balade. Il est aussi préconisé de toujours rester à côté d'un point de repli et de conserver un point de repère visuel sur le littoral.

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