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Un an de gilets jaunes : après l'attentat de Strasbourg, certains versent dans la théorie du complot

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Trois semaines après le début du mouvement des gilets jaunes, Strasbourg est meurtri par un attentat. Dès lors, une partie des gilets jaunes verse dans la théorie du complot.

Maxime Nicolle, dit Fly Rider, en plein live Facebook le soir du 11 décembre 2018.
Maxime Nicolle, dit Fly Rider, en plein live Facebook le soir du 11 décembre 2018. - Capture d'écran facebook "Fly Rider Nicolle Maxime"

Si l'Alsace n'a pas été le territoire le plus marqué par le mouvement des gilets jaunes, l'actualité dramatique de la fin de l'année 2018, est très vite devenu un sujet de discussion pour les manifestants et leurs leaders. Quelques heures après l'attentat du 11 décembre 2018 sur le marché de Noël de Strasbourg, de nombreux messages évoquant des théories complotistes étaient postés sur les groupes de discussion des gilets jaunes.

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Commentaires sur Facebook dans des groupes de gilets jaunes, quelques heures après l'attentat de Strasbourg.
Commentaires sur Facebook dans des groupes de gilets jaunes, quelques heures après l'attentat de Strasbourg.

Maxime Nicolle, notamment l'un des "gilets jaunes" les plus actifs sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme "Fly Rider", avait posté une vidéo sur Facebook. Il déclarait : "Le mec qui veut faire un attentat vraiment, il attend pas qu'il y ait 3 personnes dans la rue le soir à 20h, il va au milieu des Champs-Elysées quand il y a des milliers de personnes et il se fait exploser, ça c'est un vrai attentat, le reste c'est des effets pour faire peur".

Ces propos avaient alors provoqué un vif débat au sein même du mouvement des gilets jaunes. Dans le gouvernement, plusieurs ministres avaient réagi, comme Laurent Nunez."Comment peut-on dire des choses pareilles ?", avait déploré le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur. "On est clairement dans les thèses complotistes".

Ces théories, relayées par les gilets jaunes, semble toutefois trouvé un écho au sein de la population. Début février 2019, une étude de l'Ifop pour la Fondation Jean Jaurès et l'observatoire Conspiracy Watch, révèle qu'un Français sur dix pense que l'attentat du 11 décembre à Strasbourg était une "manipulation du gouvernement pour détourner l'attention" en plein mouvement des "gilets jaunes". Seuls les deux tiers des sondés estiment que la version des autorités est conforme à la réalité. 

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