Tours : une trentaine de personnes évacuées après l'incendie d'un immeuble quartier de la Rotonde

Un incendie s'est déclaré ce mercredi matin au 3 rue Guynemer, à Tours, quartier de la Rotonde, peu avant 8h. Près de quarante sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour éteindre le feu et évacuer une partie des habitants de l'immeuble. Une trentaine de personnes dont un bébé ont dû quitter leur logement, certaines par les échelles d'après le SDIS 37. Les fumées se sont propagées dans les couloirs de cet édifice de quatre étages, provoquant sept intoxications légères. Cinq enfants ont ainsi été transportés pour des examens à Clocheville.

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Le SAMU, également sur place, a procédé à l'évaluation de l'état de santé des habitants évacués. Claudette, qui vit dans l'immeuble depuis plus de 30 ans, est indemne même si elle a bien respiré des fumées. "Quand j'ai ouvert, les fenêtres ce matin, j'ai senti le brûlé et j'ai dit à mon mari 'regarde, il y a comme un brouillard'. Puis j'ai refermé les fenêtres, que voulez-vous y faire ? Les pompiers sont arrivés après, ils sont venus nous chercher." La retraitée et son mari ajoutent qu'il ne s'agit pas du premier incendie de ce genre dans le quartier. Un voisin nous indique qu'un autre feu de cave aurait eu lieu en juillet, et un plus récent en novembre dernier, qui aurait occasionné des milliers d'euros de dégâts matériels pour un habitant dont la cave a brûlé. 

Pour cet incendie du mercredi 29 décembre, la police n'avait pas encore déterminé, à la mi-journée, si l'origine était accidentelle ou criminelle. Les pompiers s'activaient encore à 11 heures du matin pour refroidir les lieux afin de permettre des investigations. Les premiers habitants ont pu regagner leur logement en fin de matinée. "Systématiquement, en cas d'incendie, on coupe tout, gaz, électricité, eau" nous explique Hugues Marconnet, directeur Patrimoine de Tours Habitat qui s'est rendu sur place. "Est-ce que quelque chose entreposé par quelqu'un dans un sous-sol a disjoncté ou brûlé, est-ce que c'est un feu volontaire, on n'en sait rien pour l'instant (...) la police va regarder ça, d'où ça vient, tout le monde est mobilisé et sur le pont pour régler ça."