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Sept mois de prison ferme pour l'agresseur d'avocats à Montélimar dans la Drôme

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Un Vauclusien de 26 ans écope de dix-huit mois de prison dont onze avec sursis et mise à l'épreuve. À trois reprises, il s'est rendu dans un cabinet d'avocats de Montélimar pour les insulter et les menacer de mort, jusqu'à en frapper un à la tête.

L'homme écope de prison ferme pour avoir menacé de mort tout un cabinet d'avocats
L'homme écope de prison ferme pour avoir menacé de mort tout un cabinet d'avocats © Radio France - Maxime Bacquié

Le message est clair, surtout dans un tribunal. Il provient du bâtonnier, partie civile dans ce procès. Ce vendredi, au tribunal correctionnel de Valence, un habitant de Bollène de 26 ans a écopé de dix-huit mois de prison, dont onze avec sursis, et mise à l'épreuve durant trois ans, obligation de travailler, de se soigner, et surtout interdiction de revoir ses anciens avocats, et de mettre les pieds dans la Drôme.

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"Dans un état de droit, on n'agresse pas un avocat."

Un épisode traumatisant

L'affaire se déroule en trois temps : le 17 juillet 2018, il entre violemment dans le cabinet d'avocats à Montélimar, et insulte copieusement un avocat, le menaçant de mort avec des propos très fleuris. Il récidive le 1er août, puis le 3 septembre, menaçant de mort au total trois avocats et les secrétaires, et frappant même début septembre le plus jeune des avocats à la tête, lui valant trois jours d'interruption de travail. Une secrétaire, toujours très touchée, fond même en larmes devant le prévenu.

Pas de travail bâclé

Que reproche donc le prévenu aux avocats ? C'est là que tout le monde s'interroge. L'homme est victime d'un accident de voiture en 2015 et touche grâce au travail de ses conseils la somme rondelette de 11.000 euros. L'homme reprend ensuite son dossier au cabinet, mais réclame à nouveau plus d'argent. Malgré la violence de l'homme, malgré ses insultes, ses anciens conseils continuent malgré tout à lui envoyer des messages, et à lui obtenir une contre-expertise physique pour améliorer sa situation. Rien y fait. Tout finit au tribunal.

"Je reste en prison ? Alors je fais appel."

Il compte faire appel

Le prévenu, lui, ne comprend pas la gravité des faits : Il rit étonné devant la secrétaire en pleur, bredouille des excuses aux victimes qu'il fusille pourtant du regard. Et il peine même à comprendre la décision de justice : "Je prends quoi moi ?" Réponse : dix-huit mois de prison, dont onze avec sursis et mise à l'épreuve durant trois ans, interdiction de revoir les victimes et la Drôme. 

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