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Sarkozy sur écoute : retour sur une semaine d'agitation politique

Par
  • France Bleu

Depuis que la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy a été dévoilée dans la presse, la classe politique se déchire. Comment en est-on arrivé là ? Les moments clés de l'affaire.

Nicolas Sarkozy était placé sur écoute dans le cadre de l'affaire sur le financement présumé occulte de sa campagne de 2007 Nicolas Sarkozy était placé sur écoute dans le cadre de l'affaire sur le financement présumé occulte de sa campagne de 2007
Nicolas Sarkozy était placé sur écoute dans le cadre de l'affaire sur le financement présumé occulte de sa campagne de 2007 © Maxppp

Vendredi 7 mars : La presse dévoile la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy
Alors qu’une enquête pour "trafic d’influence" et "violation du secret de l’instruction" est lancée le 26 février dernier, Mediapart, le Monde et l’AFP ont publié jeudi 6 et vendredi 7 mars plusieurs articles sur la mise sur écoute de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, et de son avocat Me Thierry Herzog, surveillés dans trois autres enquêtes.

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Nicolas Sarkozy y est soupçonné d’avoir obtenu illégalement des informations sur une autre enquête en cours, l’affaire Bettencourt. Parfaitement légale depuis qu’il est redevenu simple citoyen, la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy provoque un tollé au sein de l’opposition mais aussi auprès des avocats qui dénoncent une éventuelle mise sur écoute de leur confrère, Me Herzog.

Lundi 10 mars : Taubira nie être au courant, les avocats en colère
Interpellée sur cette affaire, la ministre de la Justice a nié avoir connaissance de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy. "Un mensonge" rétorque l’UMP. S’appuyant sur les informations qui allaient être publiées dans l’édition du 12 mars du Canard enchaîné, l’opposition exige la démission de Christiane Taubira.

Mardi 11 mars : Jean-Marc Ayrault savait
La Garde des Sceaux se retrouve alors en difficultés, d’autant plus que Jean-Marc Ayrault admet, pendant le journal télévisé de 20h du mardi 11 mars, que le parquet a transmis le détail des écoutes au ministère de la Justice et qu’il en avait été informé.

Mercredi 12 mars : Christiane Taubira refuse de démissionner
La ministre se retrouve alors à faire machine arrière. Lors d’une conférence de presse à l’Élysée, juste après le conseil des ministres mercredi, la Garde des Sceaux a avoué qu’elle était bien au courant des écoutes depuis le 26 février, date de l’ouverture de l’instruction, mais qu’elle n’avait pas pris connaissance de leur contenu. Elle défend au passage François Hollande et Manuel Valls, affirmant qu’aucun des deux n’en a été informé autrement que par la presse. Et surtout, Christiane Taubira assure qu’elle ne démissionnera pas.

De son côté, le parquet national financier rectifie les faits qui concerne Me Thierry Herzog : l'avocat de Nicolas Sarkozy n'a pas été mis sur écoute, seules ses conversations avec l'ancien Président ont été surveillées.

Jeudi 13 mars : la Garde des Sceaux tente d’éteindre la polémique
Dans une interview publiée ce jeudi dans Le Monde, la Garde des Sceaux se défend encore d’avoir été au courant. Elle tente de rétablir la vérité sur ce qu’elle savait vraiment, à savoir qu’une procédure était en cours, mais pas qu’elle avait donné des instructions pour être particulièrement informée du contenu des écoutes. Interrogée sur le soutien du gouvernement, Christiane Taubira ferme la porte à tout limogeage et affirme n’avoir "aucun sentiment de lâchage" de la part de sa famille politique.

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