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Saint-Brevin : cinq militants de l'ultra-droite opposés au Cada relaxés, un sixième condamné

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Cinq militants de l'ultra-droite, poursuivis pour avoir voulu perturber un colloque sur l'accueil des migrants à Saint-Brevin, ont été relaxés mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Un sixième, porteur d'une matraque télescopique, a lui été condamné à six mois de prison avec sursis.

Le jugement a été rendu ce mardi après-midi, par les juges du tribunal de Saint-Nazaire. Le jugement a été rendu ce mardi après-midi, par les juges du tribunal de Saint-Nazaire.
Le jugement a été rendu ce mardi après-midi, par les juges du tribunal de Saint-Nazaire. © Radio France - Céline Loizeau

Cinq hommes, âgés de 21 à 29 ans, jugés en mars dernier pour avoir voulu perturber un colloque sur l'accueil des migrants, organisé en septembre 2023, à Saint-Brevin (Loire-Atlantique), viennent de voir le tribunal de Saint-Nazaire les relaxer. Un sixième, un étudiant de 22 ans en école d'ingénieur à Angers, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il était armé ce jour-là d'une matraque téléscopique. Le procès a eu lieu le 5 mars dernier. Le procureur avait alors requis six mois de prison avec sursis.

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Nullité de la procédure

La justice leur reprochait une participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de destructions. Dans leur jugement, ce 7 mai, les juges constatent pour cinq d'entre eux "la nullité du procès-verbal de contrôle d'identité et de contrôle du véhicule". Le contrôle avait eu lieu hors du périmètre géographique convenu ce jour-là par les réquisitions de la procureure de la République en vue du colloque sur les migrants à Saint-Brevin.

Ce qui n'était pas le cas du sixième prévenu lorsqu'il a été contrôlé. Lui se trouvait tout près de la salle où se tenait le colloque. Il a été condamné pour transport sans motif légitime d'arme, en l'occurrence une matraque.

Le colloque, organisé par quatre associations, était programmé quelques mois après la tentative d'incendie de la maison du maire Yannick Morez et des semaines de tensions autour de l'ouverture de ce nouveau centre d'accueil pour demandeurs d'asile. Le Cada a ouvert fin 2023.

"Interpellation illégale" pour Me Le Dily

Interrogé par l'AFP, Me Valentin Le Dily, avocat de trois prévenus, s'est dit "satisfait", évoquant une "interpellation illégale". Il a rappelé que ses clients réfutaient "toute volonté de commettre des violences et dégradations".

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