Risques de pollution écartés à Bastelicaccia ?

Tout risque de pollution est écarté à Bastelicaccia. Les pompiers estiment que les acides qui s'étaient écoulés suite à l'incendie dans un entrepôt de l'entreprise Corse Composites Aéronautiques ont été dilués. Le taux d'acidité des eaux fluviales de Bottaccina et du ruisseau confluant de la Gravona est normal. L'alerte donnée par la gendarmerie à la mi journée est donc levée. Quelques éleveurs et maraîchers voisins ont toutefois dû prendre des précautions. Les services de l'Etat doivent procéder à de nouvelles analyses, notamment dans la Gravona. Par ailleurs la fédération de pêche a été avisée d'éventuelles conséquences pour les poissons.

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L'alerte a été donnée à la mi journée par la gendarmerie. Le feu s'est déclaré en début de matinée dans un atelier de Corse Composites Aéronautiques, dont le siège est installé au Vazzio. Sept techniciens travaillent dans cet annexe de Bastelicaccia. Ils y réalisent de petites pièces en aluminium. Leur fabrication nécessite l'utilisation d'acides dont l'acide chlorhydrique. Lors de l'incendie, une cuve contenant 400 litres d'acide s'est fissurée, et une canalisation d'eau du bâtiment a cédé , emportant à l'extérieur le mélange. Les pompiers ont décidé dès lors de noyer les écoulements d'acide jusqu'à leur neutralisation dans l'eau. Au plus fort de la crise, le taux d'acidité était de 2 sur 7 ( 7 correspondant à un taux d'acidité nul  et 1 a un taux maximal). Les précisions du Lieutenant Colonel Didier, commandant les opérations de secours.

Si en milieu d'après-midi de ce dimanche tout risque semble levé, il n'en reste pas moins que les services de l'Etat devront faire des prélèvements complémentaires notamment sur les sols et la végétation. Le taux d'acidité très élevé, relevé au plus fort de la crise, s'est vérifié tout au long de la descente de la Gravona, et jusqu'à l''estuaire du fleuve.

L'origine n'est pas toujours pas connue. Une enquête de la gendarmerie est en cours.

Inquiétudes environnementales et commerciales

Cet incendie est un mauvais pour l'entreprise Corse Composites Aéronautiques qui participe à la construction de soixante avions par mois. L'activité sera redéployée car il n'est pas possible de rompre la chaine de production indique Jean Yves Leccia, le directeur de la société, également attentif aux conséquences environnementales.