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Procès Muller : la défense marque des points

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Troisième jour du procès du médecin légiste devant la Cour d'assises de Nancy. Déjà condamné deux fois à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme, Jean-Louis Muller a toujours clamé son innocence et s'est cette fois entouré du champion de l'acquittement, Maître Dupond-Moretti. Portrait.

Jean-Louis Muller et son avocat, Eric Dupond-Moretti, lors du troisième procès, à Nancy le 21 octobre 2013.
Jean-Louis Muller et son avocat, Eric Dupond-Moretti, lors du troisième procès, à Nancy le 21 octobre 2013. © Maxppp

Il est surnommé "Acquittator". Lui n'aime pas, mais le terme reste. Maître Dupond-Moretti a déjà fait acquitter une centaine de clients dans sa carrière et force est de constater qu'il marque des points ou du moins les esprits depuis le début de ce troisième procès Muller.

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La défense marque des points

L'avocat occupe l'espace. Ses questions sont précises et concrètes. Il n'hésite pas à se lever, à s'approcher des témoins interrogés par la cour, allant jusqu'à installer lui-même avec l'aide du docteur Muller la table à côté de laquelle le corps de Brigitte Oudille a été retrouvé, pour une future reconstitution.

Le face-à-face est tendu avec les avocats des parties civiles qui peinent à se faire entendre. Et ce n'est sans doute pas fini. "Vous allez voir vous, je vous promets ", a lancé ce mardi Maître Dupond-Moretti à l'adresse de son confrère Maître Vialle qui lui a répondu "Si vous saviez comme je suis serein ".

L'avocat des parties civiles Marc Vialle pendant le troisième procès de Jean-Louis Muller, à Nancy le 21 octobre 2013
L'avocat des parties civiles Marc Vialle pendant le troisième procès de Jean-Louis Muller, à Nancy le 21 octobre 2013

Mardi, la cour a entendu les experts en résidus de tirs. Aucun d'entre eux n'a pu apporter de réponses claires quant à la faible présence de résidus sur les mains de la victime.

"Lorsqu'il s'agit d'un suicide, il y a des résidus plus prononcés sur la victime ", affirme Ludwig Niewohner avant d'ajouter "* il existe des cas où il y a très peu de résidus de tir, alors qu'on sait qu'il s'agit d'un suicide* ". Difficile aussi d'expliquer les résidus plus importants trouvés sur le docteur Muller. L'accusé avance l'idée d'une contamination indirecte. "Scientifiquement c'est possible, mais c'est plutôt pas probable" , conclut l'expert.

Les débats se poursuivent ce mercredi avec les auditions de membres de la famille Muller.

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