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Procès du "tueur de DRH" : les familles à la barre cette semaine, "il va falloir tenir"

Les familles d'Estelle Luce, Patricia Pasquion et Géraldine Caclin vont prendre la parole durant cette deuxième semaine de procès, celui de Gabriel Fortin devant les assises de la Drôme pour trois assassinats et une tentative d'assassinat en janvier 2021.

Les proches d'Estelle Luce prendront la parole ce lundi 19 juin, ceux de Patricia Pasquion mercredi et ceux de Géraldine Caclin vendredi Les proches d'Estelle Luce prendront la parole ce lundi 19 juin, ceux de Patricia Pasquion mercredi et ceux de Géraldine Caclin vendredi
Les proches d'Estelle Luce prendront la parole ce lundi 19 juin, ceux de Patricia Pasquion mercredi et ceux de Géraldine Caclin vendredi © Radio France - Valentin Pasquier

Gabriel Fortin est jugé depuis mardi 13 juin devant la cour d'assises de la Drôme pour les assassinats d'Estelle Luce, Patricia Pasquion et Géraldine Caclin en janvier 2021, ainsi que pour tentative d'assassinat sur Bertrand Meichel. Après une première semaine d'audience presque entièrement consacrée à l'examen de personnalité de celui qu'on surnomme le tueur de DRH, la cour va se pencher sur les faits. Les familles des victimes sont appelées à prendre la parole tout au long de la semaine.

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Sont attendus à la barre, ce lundi matin, les proches d'Estelle Luce, tuée le 26 janvier dans le Haut Rhin à Wolfgantzen. "C'est le moment où ils vont exprimer toute leur douleur, toute leur incompréhension de ce qu'il s'est passé" pressent l'avocate de la famille, Me Sophie Pujol, "exprimer qui était Estelle pour eux. C'était une belle famille". La mère d'Estelle Luce, Evelyne, va prendre la parole, ainsi qu'Alain Schmitt, le compagnon de la victime.

"Je suis prêt. Mais à chaque jour suffit sa peine, on verra bien"

"Ce qui fait de la peine, ce sont toutes ces familles. Bien sûr, moi aussi, j'en fais partie" souffle Jean-Luc Pasquion, le mari de Patricia Pasquion. Lui et ses filles parleront devant la cour mercredi, tandis que le mari et le fils de Géraldine Caclin s'exprimeront vendredi. "Quand on va commencer à voir les visionnages des reconstitutions, il va y avoir beaucoup d'émotion. Mais bon, il va falloir tenir" souffle Jean-Luc Pasquion.

Pour beaucoup, le moment est à la fois attendu et redouté depuis deux ans et demi. Ils vont témoigner à la barre à seulement quelques mètres du box de l'accusé. Contre toute attente, Gabriel Fortin assiste depuis le premier jour à son procès et prend parfois la parole. Pour autant, rien ne dit qu'il apportera des réponses aux questions que se posent les proches. Vendredi 16 juin, lors de la suspension méridienne d'audience, l'accusé a contesté les faits qui lui sont reprochés.

Un policier applaudi

Pendant la première semaine de procès, précisément jeudi 15 juin, un membre de l'une des familles des victimes avait bruyamment applaudi l'un des policiers venu témoigner et ayant participé à l'interpellation de Gabriel Fortin. Le président de la cour avait fait un rappel à l'ordre - de manière très ferme - pour éviter que cela ne se reproduise. Jean-Luc Pasquion, le mari de Patricia Pasquion, tient dans la salle des pas perdus à rendre hommage aux forces de l'ordre. "Je voudrais remercier sincèrement les responsables de la police nationale et de la gendarmerie" appuie-t-il, avant de pointer particulièrement les policiers qui ont permis l'interpellation de Gabriel Fortin, "ils ont évité certainement un gros carnage. Il vaut mieux fracasser une voiture et économiser des vies. Merci et encore bravo."

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