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Pour Bernard Kouchner, "Bonnemaison ne mérite pas le terme d'assassin"

Appelé à témoigner au procès de l'urgentiste bayonnais ce vendredi, l'ancien ministre de la Santé a reconnu ses torts sur la loi en fin de vie qu'il a fait voter en 2002, en n'allant "pas assez loin". Devant les assises, Bernard Kouchner a pris la défense de Nicolas Bonnemaison.

Pour Bernard Kouchner, "Bonnemaison ne mérite pas le terme d'assassin"
Pour Bernard Kouchner, "Bonnemaison ne mérite pas le terme d'assassin"
Bernard Kouchner à son arrivée aux assises de Pau, ce vendredi 20 juin.
Bernard Kouchner à son arrivée aux assises de Pau, ce vendredi 20 juin. © Radio France - Daniel Corsand

Arrivé dans un voiture anglaise, Bernard Kouchner était entendu ce vendredi matin pendant une heure au procès de Nicolas Bonnemaison. Il a reconnu sa responsabilité de ne pas avoir su ou pu faire la "bonne loi" lorsqu'il était ministre de la Santé en 2002 : "Pour n'avoir pas forcé assez vite le vote d'une loi sur la fin de vie. C'est une loi que je veux de générosité, d'amour et de confiance."

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"Monsieur Bonnemaison ne mérite pas le terme d'assassin, sûrement pas", a indiqué Bernard Kouchner. Selon lui, l'ancien urgentiste "est un homme qui a été isolé" , et c'est de cet isolement qu'il faut partir pour repenser la "place de la mort à l'hôpital et dans notre société" .

Le French Doctor "n'emploie pas le mot euthanasie" , il "déteste ce mot" et préfère parler de "fin de vie, mort douce, mort choisie, etc." . Plaidant pour une nouvelle législation, il a voulu défendre les "gens qui veulent disposer de leur corps et de leur âme" .

L'ancien ministre de la Santé a quitté le palais de justice de Pau sous les applaudissements des soutiens de Nicolas Bonnemaison.

À LIRE AUSSIImplacable déposition de Jean Leonetti au procès du Dr Bonnemaison► Euthanasie : tout savoir le procès Bonnemaison

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