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Les accusés de l'affaire Alexandre Junca : Mickaël Baehrel l'enragé

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PORTRAIT - Le procès de l'affaire Alexandre Junca, cet adolescent de 13 ans disparu le 4 juin 2011 et retrouvé démembré dans le gave de Pau, s'ouvre mardi 7 juin. Dans le box des accusés, aux côtés de Christophe Camy, Fatima Ennajah et Claude Ducos: Mickaël Baehrel, suspecté d'avoir tué Alexandre.

Mickaël Baehrel lors de la reconstitution
Mickaël Baehrel lors de la reconstitution - maxppp

Mickaël Baehrel est poursuivi pour violences mortelles. Il est l'auteur présumé des coups de marteau qui ont coûté la vie à Alexandre Junca le soir du 4 juin 2011. Il a 30 ans aujourd'hui. Il en avait 25 au moment des faits.

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Violence et alcool

Au moment des faits, Mickael Baehrel est un jeune en perdition. En pleine dérive violente, sous alcool et drogues. Il est né et il a grandi dans l'Orne, au sein d'une famille à la dérive elle aussi. Dès sa majorité, il entre en marginalité. Il ouvre son casier judiciaire à 20 ans. Six condamnations en cinq ans pour des affaires de vols. Il vit de foyer en foyer. En arrivant à Pau en 2009, il rencontre Fatima Ennajah au Secours Catholique. Ils forment un couple violent.

Il rencontre également Claude Ducos. Le retraité de Cabidos lui donne de l'argent en échange de fellations. Ducos, au-delà de la prostitution, devient aussi l'ami du couple. Leur sert de chauffeur bien souvent. Baehrel boit et se drogue tous les jours. Il a la rage, comme il l'a dit à la juge d'instruction. À cette époque, il a toujours un marteau sur lui. Ce marteau qu'il va utiliser pour frapper Alexandre et qu'il sortira un mois plus tard contre un autre marginal du centre-ville.

Impulsif et dangereux

Mickaël Baehrel est un impulsif. Il n'a pas de frein. Cela ne relève pas de la psychiatrie, c'est sa personnalité. Il est incapable de supporter la frustration. Les experts disent de lui qu'il a une grande dangerosité criminelle. Son intelligence est dans la normalité faible. Mais parmi les quelques marginaux de son entourage, il a le dessus intellectuellement. Et puis par rapport à ce qu'il a fait, il ressent très peu de culpabilité. C'est lié également à sa personnalité. Il n'admet pas complétement sa responsabilité. Pour lui c'est la faute de l'alcool. Il se réfugie derrière cette excuse, qui n'en est absolument pas une.

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