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Seize collégiens intoxiqués lors d'un cross à Morbier dans le Jura, deux blessés dans un état d'urgence absolue

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80 collégiens participaient à un cross ce jeudi, seize d'entre eux a sans doute été intoxiquée. Deux jeunes ont été hospitalisés en état d'urgence absolue mais le pronostic vital n'est plus engagé ce vendredi matin. On ne connaît pas encore la cause de ces malaises.

Illustration: secours pompiers
Illustration: secours pompiers © Radio France - Oanna Favenec

80 élèves du collège Pierre Hyacinthe Cazeaux de Morez participaient à une épreuve sportive, un cross, dans la commune de Morbier ce jeudi. Seize d'entre eux ont sans doute été intoxiqués a indiqué la préfecture du Jura dans un tweet.

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"Vers 15h30, à l'issue de l'épreuve sportive, plusieurs élèves âgés de 13 et 14 ans ont été pris de douleurs, de convulsions et de malaises après être passé au stand de ravitaillement" a précisé vers 20h00 le Procureur de la République de Lons-le-Saunier, dans un communiqué.  

Deux jeunes en état d'urgence absolue

"Quatorze élèves se trouvent en urgence relative, deux en urgence absolue", a indiqué le procureur de la République, Lionel Pascal. Le pronostic vital engagé un temps ce jeudi soir, ne l'est plus ce vendredi matin,selon la préfecture du Jura. Cette jeune fille de 14 ans a été héliportée vers le CHU de Besançon. Cinq élèves au total ont dû être acheminés vers les hôpitaux de Saint-Claude, Lons-le-Saunier et Besançon et trois sont sortis de l'hôpital dans la soirée, selon le directeur de cabinet du préfet, Jean-François Bauvois.

La préfecture du Jura a activé à 17h45 le centre opérationnel départemental, avec les différents services de l'État et les sapeurs-pompiers issus de huit centres du département du Jura (MOREZ, MORBIER, SAINT LAURENT, CHAMPAGNOLE, LES ROUSSES, BOIS D’AMONT, LONS et de la DDSIS) ont été mobilisés pour intervenir au stade des Marais.

Les causes encore inconnues

"Les causes" de cette intoxication "ne sont pas encore déterminées" a déclaré le directeur de cabinet du préfet, Jean-François Bauvois, à France Bleu Besançon dans la soirée. "Il semble, au vu des premières investigations, que l'on puisse exclure la consommation d'eau potable" a-t-il précisé. Une enquête est ouverte du chef de blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité. Les investigations ont été confiées à la Section de Recherche de Besançon.

Morbier dans le Jura.
Morbier dans le Jura. © Visactu

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