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Plainte de deux agriculteurs contre les anti-bassines après le démontage d'une pompe

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Deux agriculteurs installés en bio à Épannes (Deux-Sèvres) déposent plainte contre les manifestants du "Printemps Maraîchin" qui ont démonté l'une de leur pompe ce samedi. La Confédération Paysanne concède qu'il faut se "poser des questions en interne"'.

Les bassines déjà construite du Marais poitevin sont restées tout le weekend sous étroite surveillance policière. Les bassines déjà construite du Marais poitevin sont restées tout le weekend sous étroite surveillance policière.
Les bassines déjà construite du Marais poitevin sont restées tout le weekend sous étroite surveillance policière. © Radio France - Julien Fleury

"C'est calculé, c'est prémédité", s'emporte Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau. "Tout est ciblé, les militants savaient ce qu'ils faisaient", affirme Ludovic Vassaux, l'un des deux agriculteurs visés et qui a déposé plainte dimanche 27 mars, au lendemain de la dégradation de l'une de ses pompes. 

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C'est que je suis hors cadre, je dérange car je devrais être avec eux et je suis contre eux", explique Ludovic Vassaux, agriculteur à Épannes

Dans un premier temps, dans un communiqué le collectif Bassines Non Merci et la Confédération Paysanne affirmaient s'en être pris à un système inutilisé depuis 6 ans et destiné au remplissage de méga retenues d'eau. Version démentie par l'agriculteur. "C'est une installation encore utilisée qui a été démontée, ajoute-t-il. Alors que celle d'à côté n'a pas servi depuis 2 ans". "Les anti-bassines sont des gens du coin, ils nous connaissent tous et voient ce qui se passent ici", affirment Ludovic Vassaux ce lundi.

Il va falloir que chacun prenne ses responsabilités", assure Nicolas Girod, le porte-parole de la Confédération Paysanne

Invité sur France Bleu, Nicolas Girod reconnait qu'il y a un flou : "Il va falloir qu'on fasse toute la lumière sur ce qui a été démonté. une partie du cortège s'est attaqué à la tuyauterie parce que c'est le mot d'ordre qui avait été donné. Quand il y a eu des heurts avec la gendarmerie, l'arrière du cortège a été coupé de l'avant. Il y a eu un moment de flottement et en effet il y a eu des dégradations qui ne semblent pas avoir été faites sur la bonne cible, sur les bonnes tuyauteries. "

Un mea culpa en demie teinte que note Thierry Boudaud mais qui, d'après lui, les débordements de ce week-end prouvent que les militants anti bassines sont "incapables" de contenir leurs mobilisation. 

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