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PHOTOS | Violences urbaines : la mairie de Dijon porte plainte

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La mairie de Dijon a décidé de porter plainte après les dégradations commises samedi soir dans le centre ville en marge de la manifestation en hommage au militant Rémi Fraisse mort dans le Tarn. Des dizaines de vitrines ont été brisées. Des bâtiments publics ont également été visés par les casseurs

Émeutes lors du rassemblement de soutien à Rémi Fraisse à Dijon (1er novembre 2014).
Émeutes lors du rassemblement de soutien à Rémi Fraisse à Dijon (1er novembre 2014). © Maxppp

Cette plainte fait suite aux violences urbaines en marge de la manifestation de samedi. Il y a eu pas mal de casse en centre ville... Certains bâtiments publics, notamment ceux de la police municipale, ont été visés par les casseurs. L'un des casseurs présumés comparait d'ailleurs ce mardi après-midi devant le tribunal. Il risque jusqu'à 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.

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Leur profil est "difficile à cerner" selon syndicat Alliance Police Nationale. Le casseur présumé interpellé samedi soir à Dijon, jugé ce mardi, est originaire des Bouches-du-Rhône. Il a 35 ans et il est sans profession ni domicile fixe.

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Après la guérilla urbaine, la guerre des communiqués

Alain Millot ** refuse de considérer que la manifestation a "dégénéré" . Pour le maire de Dijon, cette violence était "préméditée" avec l'appel à une manifestation en casque et à la lecture des tags appelant à une "émeute d'enfer" . Il rejette les accusations de "laisser-faire" . "Ce n'est pas parce qu'elle est annoncée ", dit Alain Millot donc théoriquement possible ou prévisible, "que la violence est facile à endiguer pour autant" . Le maire assure son soutien à la cinquantaine de commerçants touchés à des degrés variables par ce "déferlement de haine" . Le Medef de Côte-d'Or soutient lui aussi les commerçants. Il réclame une enquête pour traduire les casseurs devant la justice. Pour Pierre-Antoine Kern, son président, *"le statut quo n'est pas acceptable car il encouragerait les casseurs à se manifester à nouveau". * Enfin le **Conseil général de Côte-d'Or ** condamne "avec la plus grande fermeté" ces "violences inacceptables" . Il apporte son soutien aux commerçants, aux Dijonnais, aux agents municipaux, à la police municipale et aux forces de l'ordre qui sont intervenues samedi.

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