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Neuf alpinistes Toulousains pris au piège dans l'Annapurna

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Un groupe d'alpinistes chevronnés du Club Alpin Français de Toulouse est à l'arrêt dans l'Annapurna, bloqué par la tempête et des mètres de neiges. Déjà la semaine dernière, les montagnes Népalaises ont été le théâtre de forts vents et d'avalanches qui ont fait plus de 40 morts.

Le massif de l'Annapurna.
Le massif de l'Annapurna. © Maxppp - Adeel Halim

Depuis lundi, neuf alpinistes Toulousains sont bloqués à plus de 4.500 mètres d'altitude dans le massif de l'Annapurna au Népal. Le premier octobre, ces férus de treks et adhérents du Club alpin français sont partis pour un périple d'un mois à travers des montagnes que la plupart d'entre eux connaissent très bien.

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"La météo les a surpris la semaine dernière. Ils ont commencé à s'inquiéter dès mardi."
—Gisèle, compagne d'un alpiniste.

Mais comme des centaines de touristes, ils ont été pris au piège par la tempête et les forts vents de la semaine dernière. *"Ils se rapprochaient de la zone où il y a eu le plus de dégâts", * raconte Gisèle Aufit, la compagne de Michel, le chef de groupe. "Michel me téléphonait une fois par jours pour la météo. Jusqu'au bout, il a cru qu'ils pourraient encore passer un col, mais ils ont abandonné . Neuf personnes seraient déjà mortes en tentant l'ascension."

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Les quatre femmes et cinq hommes sont hébergés depuis deux jours par des religieux, probablement dans un monastère bouddhiste . Mais difficile d'en savoir plus car les communications sont très rares. *"Le groupe est parti avec un téléphone satellite", * explique Bruno Serraz, vice-président du Club Alpin Français de Toulouse. "Ils ne l'allument qu'une fois par jour pour nous donner les nouvelles urgentes et prévenir les secours." Il est donc assez difficile de les localiser exactement.

"En cette saison, plusieurs dizaines de Toulousains partent marcher dans l'Annapurna."
— Bruno Serraz, vice-président du CAF 31

En cette saison la destination est prisée par plusieurs dizaines de Toulousains, selon le Club Alpins Français.  La plupart se lancent dans le tour des Annapurnas. "C'est un trek assez simple, bien balisé et que l'on peut faire sans être encordé, souligne Bruno Serraz. Beaucoup de Toulousains y vont soit seuls quand ils connaissent la zone, soit avec des agences de voyages." Mais cette année, sans crier gare la météo a joué contre les alpinistes et leurs guides. Heureuseument, aucun haut-garonnais n'aurait été blessé. Les agences de voyages assurent avoir mis leur client à l'abri dans des refuges ou dans les vallées.

Pour l'heure, seuls les neufs alpinistes du Club alpin français sont encore prisonniers de la tempête et cela pourrait durer quelques jours, l'armée Népalaise est débordée. Mais Gisèle est rassurée : "Ils sont à l'abri et ils n'ont plus qu'à attendre l'hélicoptère. Ils vont juste devoir prendre leur mal en patience!"

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