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"Ne pas savoir, c'est ce qu'il y a de pire" : à Moncoutant, les recherches pour retrouver Erwan se poursuivent

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Ce dimanche 18 février, une semaine après la disparition d'Erwan, 18 ans, à Moncoutant-sur-Sèvre dans les Deux-Sèvres, les recherches continuent. Les habitants sont choqués par la situation et l'absence d'informations. Ils sont nombreux à témoigner leur soutien à la famille du jeune homme.

Moncoutant dans les Deux-Sèvres Moncoutant dans les Deux-Sèvres
Moncoutant dans les Deux-Sèvres © Radio France - Clément Tricot

"Ça m'inquiète. Je me mets à la place des parents. Ne pas savoir, c'est ce qu'il y a de pire, explique une habitante de Moncoutant (Deux-Sèvres), qui s'inquiète de la disparition d'Erwan. Je pense qu'après il ne faut pas faire une psychose. Il ne s'est jamais rien passé ici depuis que la discothèque existe. Je me dis que c'est une circonstance malheureuse." Ce dimanche 18 février, cela fait une semaine qu'Erwan, jeune homme de 18 ans, a disparu.

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Durant le week-end, une quarantaine de gendarmes ont de nouveaux été mobilisés pour tenter de le retrouver, notamment avec des enquêtes de voisinage. L'enquête doit se poursuivre ce lundi, mais les équipes de recherche envisagent d'autres méthodes de recherche que celles employées jusqu'à présent.

"Ça aurait pu arriver à n'importe qui"

Dans le village, forcément, les habitants sont inquiets, mais leurs pensées sont souvent tournées vers les membres de la famille d'Erwan ou ses amis. "J'ai fait la battue lundi dernier, explique un homme d'une trentaine d'années. Je suis un peu sous le choc". Un peu plus loin, un homme d'une cinquantaine d'années ne trouve pas ses mots : "C'est triste pour la famille, les amis surtout. Il n'y a pas grand-chose à dire. C'est bizarre. La Morinière, c'est une boîte de nuit qui existe depuis longtemps", explique-t-il. "Le patron, le pauvre, ça ne doit pas être facile pour lui non plus."

Erwan a été vu pour la dernière fois à la sortie de la boîte de nuit La Morinière. Un lieu que fréquentent les jeunes comme Nathan : "J'ai fréquenté la même boîte et on voit que ça arrive partout. On se dit ça ne peut pas arriver chez nous. Maintenant, il faut faire attention et surtout accompagner les gens dans ces situations". Ce point de vue est partagé par Manon, 22 ans : "Moi, je me sens très inquiète parce que c'est quand même un lieu que j'ai fréquenté pendant très longtemps. J'ai plein d'amis qui étaient à cette soirée-là. Cela aurait pu arriver à n'importe qui. Dans un petit village comme ça, ça fait peur".

La gendarmerie poursuit l'enquête

De son côté, la famille du jeune homme précise sur Facebook poursuivre ses recherches, en effectif restreint, pour éviter de mobiliser les équipes de gendarmerie déjà bien occupées, et pour éviter les accidents. La famille a tout de même demandé à des pilotes de drones d'aider dans les recherches sur les communes voisines. Cependant, la gendarmerie a interdit temporairement le survol dans une zone sur Moncoutant pour ne pas brouiller les dispositifs des secours. Les recherches se poursuivent ce lundi. Vendredi 16 février, la famille d'Erwan a porté plainte contre la discothèque pour "non-assistance à personne en danger".

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