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Nancy : un homme tué par balles en pleine rue et en plein jour

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Drame rarissime ce samedi matin à Nancy. Un homme a été tué par balles place de la Croix-de-Bourgogne en plein jour par deux hommes cagoulés. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

Un homme a été abattu en pleine rue à Nancy
Un homme a été abattu en pleine rue à Nancy © Radio France - Cédric Lieto

Il était presque neuf heures et demi quand un jeune homme a été abattu place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy ce samedi 30 avril. Les pompiers appelés en urgence n'ont rien pu faire pour réanimer la victime atteinte par plusieurs balles à la poitrine. L'enquête a été confiée à la PJ de Nancy.

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Deux hommes cagoulés

Selon les premiers éléments de l'enquête, deux hommes cagoulés ont ouvert le feu vers neuf heures et demi, dans ce quartier plutôt résidentiel du centre de Nancy. Des tirs nourris comme en témoignent la vingtaine de douilles présentes sur la chaussée. Les deux tireurs auraient ensuite pris la fuite à bord d'une camionnette blanche. Trois hommes seraient recherchés selon le parquet de Nancy. La police compte aussi sur les images de vidéosurveillance. Plusieurs caméras sont installées dans le secteur.

Plusieurs douilles ont été retrouvées
Plusieurs douilles ont été retrouvées © Radio France - Cédric Lieto

Selon nos informations, la victime, dont le parquet refuse de préciser l'identité, serait défavorablement connue des services de police. Faut-il y voir un règlement de comptes ? Aucune piste n'est pour l'heure privilégiée, selon le parquet de Nancy. Mais cela ressemble à une opération préparée, anticipée. Un riverain, témoin de la scène, parle d'une exécution :

Ils étaient autour de lui. Tant qu'il bougeait, ils lui tiraient dessus. Ils sont partis, ils avaient une petite camionnette, au bout. Ils ont fait demi-tour, ils sont partis."

Il s'agit d'un drame extrêmement rare à Nancy. L'ancien juge Gilbert Thiel, adjoint à la sécurité à la mairie de Nancy, n'avait pas vu cela depuis les années 1980. D'autant plus choquant pour cette habitante d'un immeuble tout proche :

Je me suis dit, on est en guerre ! C'était bam bam bam bam (sic) . Hormis les sorties de boîtes où ça gueule un peu, c'est calme."

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Il restait au sol une dizaine de douilles
Il restait au sol une dizaine de douilles © Radio France - Cédric Lieto

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