Les fondateurs des centres dentaires à bas coûts Dentexia mis en examen

Près de trois ans après les premières plaintes visant les centres dentaires à bas coûts Dentexia, trois personnes, dont le fondateur, ont été mis en examen jeudi. Des mises en en examen qui font suite à plus de 1 500 plaintes de patients abandonnés en cours de traitement après la liquidation judiciaire de Dentexia en mars 2016.

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Pascal Steichen, le fondateur est mis en examen pour" escroquerie en bande organisée", "pratique commerciale trompeuse", "tromperie aggravée" et "fraude fiscale". Il a aussi été placé en détention provisoire. Sa femme et le trésorier de Dentexia ont aussi été mis en examen.

Plus de 1 500 plaintes

1 553 plaintes de patients mal soignés ou abandonnés en cours de traitement ont été déposées depuis 3 ans. En juillet 2016, une information judiciaire confiée à des juges d’instruction spécialisés avait été ouverte.

Le cabinet salariait les dentistes avec un concept simple : concentrer les soins et rationaliser les actes en regroupant en un seul rendez-vous ce qui pouvait être fait en plusieurs.

Plusieurs centres avaient fermé pour des raisons sanitaires. En mars 2016, la justice avait prononcé la liquidation de l’association en évoquant une organisation "mercantile". L’ordre des chirurgiens-dentistes de Saône-et-Loire lors d’une audience disciplinaire qui s’est tenu lundi parle elle d’atteintes à la santé des patients et à la déontologie. Elle évoque des "mutilations", des "sur-traitements" ou encore un "manque d’explication des actes pratiqués".

Dentexia est une association dont le siège se trouvait à Aix-en-Provence à laquelle étaient rattachés des centres comme à Paris, Combes, Lyon, Vaulx-en-Velin ou Châlon-sur-Saône.