Lège-Cap-Ferret : le conseiller municipal accusé d'agressions sexuelles démissionne

L'élu municipal de Lège-Cap-Ferret, accusé d'agressions sexuelles sur deux garçons de 11 et 17 ans, a présenté sa démission au maire, ce dimanche matin. Il avait été placé en garde à vue vendredi soir et était ressorti libre de la gendarmerie samedi soir. Il nie les faits. L'enquête se poursuit. 

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Deux vacanciers, âgés de 11 et 17 ans et qui ne se connaissent pas, accusent ce conseiller municipal de la majorité d'agression sexuelle lors de la retransmission de la finale de la Coupe du Monde de Football, dimanche dernier. Ils indiquent qu'ils étaient dans une file d'attente au Golf du village du Four, où un écran géant était installé, quand l'élu se serait frotté à eux, dans leur dos. 

Tous deux ont déposé plainte dans la semaine. L'élu a été placé en garde à vue de vendredi soir à samedi soir. Il en est ressorti libre, en attendant la poursuite de l'enquête. Il conteste toute agression sexuelle. Son ordinateur et son téléphone, saisis lors d'une perquisition à son domicile samedi, doivent être analysés. Une expertise psychiatrique est également demandée. Il sera ensuite entendu à nouveau par les gendarmes.

Une démission pour préparer sa défense

Ce dimanche matin, l'élu a donc présenté sa démission au maire de Lège-Cap-Ferret. Michel Sammarcelli l'a acceptée immédiatement. "Tout le monde sait qu'il était en garde à vue, indique le maire. Mais il est présumé innocent. Pour pouvoir se défendre dans les meilleures conditions, il a préféré ne pas être lié à la commune et aux membres de la municipalité."

Je trouve cela très bien, honnête. C'est une affaire entre lui et la justice, qui ne concerne pas la commune." Michel Sammarcelli, maire DVD de Lège-Cap-Ferret.