Le procès de la fusillade du lycée Tocqueville reprend à Nice ce jeudi
Ajourné en raison du Covid-19, le procès de la fusillade du lycée Tocqueville reprend ce jeudi aux assises des mineurs de Nice. Killian, ce jeune lycéen qui avait tiré en 2017 sur le proviseur et des élèves de son établissement à Grasse comparaît libre.
À partir de ce jeudi, le procès de la fusillade du lycée Tocqueville reprend devant la cour d’assises des mineurs des Alpes-Maritimes à Nice. Killian, 16 ans à l'époque, sera jugé avec un complice pour tentatives d’assassinat et infractions sur la législation sur les armes.
Un premier procès s’était déroulé à Nice en mars 2020, mais avait été interrompu à cause de l’épidémie de Covid-19. Après trois ans passés en détention provisoire, le jeune accusé avait été remis en liberté.
La reprise du procès deux ans après
Le 16 mars 2017, Killian Kilian se fait déposer par un ami devant son lycée. Il est armé d'un fusil et de plusieurs pistolets, récupérés chez son grand-père. Fasciné par les tueries de masse, notamment par celle de Columbine aux Etats-Unis, il cherche à se venger des brimades qu'il subit à l'école.
La panique s'empare du lycée, les élèves s'échappent par les fenêtres, un message "alerte attentat" est diffusé dans les enceintes de l'établissement. Quatre élèves sont blessés par balles, le proviseur est également touché. Son avocat, maître Julien Darras, estime aujourd'hui son client n'a "aucun sentiment de colère ni de vengeance à l'égard du principal accusé. Nous ne demanderons pas de la prison."
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