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Le commissariat de Vitry-sur-Seine visé par des tirs de mortiers et des cocktails molotov

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Dans la nuit du 1er août, le commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été visé par des tirs de mortiers et des cocktails molotov. Il n'y a pas eu de blessé ni de dégât sur le bâtiment. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et piste l'ADN.

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Police Nationale © Maxppp - PHOTOPQR/JOURNAL DU CENTRE

Le commissariat de Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, a été la cible de quatre jets d'engins incendiaires et de multiples tirs de mortiers dans la nuit du 1er août, explique une source policière. "Des personnes ont jeté des cocktails molotov dans la cour du commissariat où se trouvaient des policiers, tandis que d'autres ont tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat", précise le parquet de Créteil.

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Les faits se sont déroulés aux alentours d'une heure du matin. Plusieurs de ces mortiers et de ces engins ont été retrouvés à proximité du commissariat.

L'incident qui a débuté au commissariat a, ensuite, continué dans les rues de Vitry-sur-Seine. Des scènes comparables à un "véritable guet-apens" selon le parquet de Créteil. Des policiers ont voulu rattraper les suspects et ont été visés par des "jets de projectiles et de tirs de mortiers" à travers les rues voisines du commissariat, a poursuivi le parquet de Créteil. Trois policiers ont développé des acouphènes. 

Aucun blessé et aucun dégât sur le bâtiment n'a été constaté, confirme une source policière mais deux véhicules de police ont été impactés à plusieurs endroits. 

Une personne, qui avait filmé une partie de la scène et non connue des services judiciaires, a été interpellée la nuit des faits. Il a été mis hors de cause et sa garde à vue a été levée. Deux autres "ont fait l'objet de vérifications d'identité", sans être interpellées, a précisé le parquet de Créteil.

Le maire de Vitry-sur-Seine, Pierre Bell-Lloch, a rappelé le "soutien" de la ville aux policiers dans un communiqué. Il a également condamné "fermement" les violences et appelé à "l'apaisement".  

La nuit suivante a été calme, des renforts policiers étant encore présents à Vitry-sur-Seine. Les enquêteurs de la Sûreté territoriale du Val-de-Marne poursuivaient mardi leurs investigations en pistant désormais l'ADN sur plusieurs pièces à conviction.

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