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Le chef de la gendarmerie de Tartas condamné pour agression sexuelle

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Le responsable de la brigade de gendarmerie de Tartas a été condamné pour agression sexuelle et outrage sexiste par le tribunal judiciaire de Dax ce lundi. L'adjudant de 46 ans avait été jugé, à huis clos, il y a trois semaines.

Gendarmerie (illustration) Gendarmerie (illustration)
Gendarmerie (illustration) © Radio France - Victor Vasseur

Cet adjudant de 46 ans, à la tête de la gendarmerie de Tartas depuis six ans, a été condamné ce lundi par le tribunal judiciaire de Dax à quatre mois de prison avec sursis et 1500 euros d'amende.

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Les juges dacquois, après une audience à huis clos il y a trois semaines, ont donc été plus cléments que les réquisitions du parquet, du moins pour les faits d’agression sexuelle. Une condamnation à quatre mois de prison avec sursis alors que le parquet avait en avait requis cinq. C’est en revanche le maximum légal qui a été décidé pour l’amende pour outrage sexiste par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions. Le gendarme est condamné à 1500 euros d’amende.

Inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles

Dans le même temps, le tribunal de Dax condamne l'officier de gendarmerie à être inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles et à indemniser la victime de l'agression sexuelle pour ses préjudices, moral et matériel : en tout 2700 euros à verser à la victime.

Cette dernière est salariée d'une association d'aide aux victimes des Landes chargée d'accompagner les victimes dans les gendarmeries du département. Elle travaillait donc avec le gendarme condamné qui, un soir de juin 2021, a tenté de l'enlacer, de l'embrasser et de la toucher sans son consentement.

L'autre victime dans cette affaire est une toute jeune gendarme de 25 ans sous les ordres du condamné. Elle a dénoncé des propos à caractère sexuel dégradant de la part de son officier. Avant de déclarer le huis clos lors de l'audience, la présidente du tribunal avait rapidement fait un rappel des faits. La juge avait cité une de ces phrases reprochées à l’adjudant :  "Il y en aurait d'autres ici qui t'auraient bien bouffé la chatte", a ainsi lancé l’officier à sa jeune gendarme.

Contacté, le colonel qui dirige la gendarmerie des Landes n’a pas souhaité commenter cette décision de justice. Selon nos informations, l'officier condamné est aujourd'hui suspendu de ses fonctions et fait l'objet d'une procédure disciplinaire en cours.

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