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Le centre de rétention administrative d'Olivet ouvrira le 1er février 2024

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Annoncé par le gouvernement en 2019, le centre de rétention administrative d'Olivet, dans le Loiret, ouvrira ses portes officiellement le 1er février prochain. Il accueillera des étrangers en attente de régularisation ou d'expulsion.

Un centre de rétention administrative Un centre de rétention administrative
Un centre de rétention administrative © Maxppp - Arnaud Journois

L'annonce intervient deux jours après l'adoption du projet de loi immigration : le centre de rétention administrative d'Olivet, situé à proximité de l'IUT à la Source, entrera en fonctionnement le 1er février 2024. Ce centre, dont la construction a débuté en mars 2022, "aura une capacité de 90 retenus et disposera d'une annexe de Justice de 27m² qui intégrera une salle d'audience" précise un communiqué de la cour d'appel d'Orléans. Le centre accueillera dès la mi-mars 55 étrangers en situation irrégulière, en attente de régularisation ou d'expulsion.

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Initié en 2019 par le gouvernement, ce centre de rétention administrative sera le premier de ce type en région Centre-Val de Loire. Il existait jusqu'en 2010 dans le Loiret un centre de rétention à Cercottes qui avait été fermé après des polémiques sur les conditions d'accueil jugées indignes.

Un afflux de dossiers devant les juridictions

L'ouverture de ce centre de rétention administrative (CRA) va engendrer l'afflux de nombreux dossiers devant les juridictions. "En termes d'activité, il a été admis que pour un CRA de 90 places cela devrait représenter pour le tribunal judiciaire entre 1.500 et 1.800 saisines" supplémentaires par an, "et entre 700 et 900 pour la cour d'appel" ajoute le communiqué. Un contentieux important qui inquiète fortement magistrats, avocats et greffiers du tribunal judiciaire d’Orléans qui réclament depuis plusieurs mois des moyens supplémentaires. Pour permettre le fonctionnement de cette nouvelle activité, les chefs de cour estiment nécessaire la création de huit postes, dont deux juges des libertés et de la détention. "La cour d'appel est en attente des arbitrages du ministère" de la Justice, conclut le communiqué.

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