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La police de Poitiers fait une descente dans un bar clandestin !

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Une vingtaine de policiers du commissariat de Poitiers sont intervenus mercredi soir près de la porte de Paris ! Un hangar y avait été transformé depuis juin en bar clandestin. Le président de l'association qui gère le lieu affirme qu'il avait commencé les démarches pour obtenir une licence.

Robert le président de l'association ZAKA devant le bar clandestin de la rue de l'abreuvoir
Robert le président de l'association ZAKA devant le bar clandestin de la rue de l'abreuvoir © Radio France - Baudouin Calenge

Tout part de plaintes de riverains de cette rue qui tient plus de l'impasse car elle débouche sur le Clain. Des riverains excédés de la présence parfois importante et bruyante de nombreuses personnes au 7 de la rue... de l'abreuvoir. Nom prédestiné pour un bar clandestin. A cette adresse, derrière une grande porte en bois coulissante, non plus un hangar mais un local avec tables, canapé, télé et au fond un bar avec frigos et congélateur.

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A l'extérieur dans cette impasse, l'association avait installé des bancs sommaires et sortait les tables le soir
A l'extérieur dans cette impasse, l'association avait installé des bancs sommaires et sortait les tables le soir © Radio France - Baudouin Calenge

"Un QG pour notre association"

"Au départ, nous voulions faire de ce lieu le QG de notre association pour y préparer notre festival de musique africaine "Zaka"qui a lieu ce week-end à St Benoit" affirme Robert, le président de l'association. Mais rapidement, ce QG devient un lieu de vie nocturne particulièrement prisé pendant la coupe du monde de football. Des barbecues y sont organisés et de la bière et de l'alcool commencent à y être vendu.  Et pas qu'un peu. Mercredi soir les policiers ont saisi 450 canettes de bière d'un demi litre ainsi que du vin et du rhum. Par ailleurs, selon la comptabilité sommaire trouvée sur place précise le commandant Eric Olivier "ils auraient vendu 850 canettes de bière ces quinze derniers jours". Bref une activité non négligeable.

Les policiers de Poitiers ne sont pas revenus les mains vides de leur descente dans ce bar clandestin
Les policiers de Poitiers ne sont pas revenus les mains vides de leur descente dans ce bar clandestin - Police Nationale

Un terminal de paiement pour carte bancaire saisi

Robert, le président de l'association Zaama Faso ne nie pas vendre de l'alcool mais affirme avoir entamé les démarches pour obtenir une licence. Ce à quoi réplique le commandant Eric Olivier avec humour "si je fais une demande de permis de construire, je ne vais pas commencer à monter les murs avant de l'obtenir". En tout cas, d'autorisation, l'association n'en n'avait pas ni au début de l'activité de ce bar clandestin ni le jour de la descente organisée sur réquisition du procureur Patrick Mairé dans le cadre du comité anti-fraude. Sur place, les policiers accompagnés d'agents du Trésor et de l’État ont aussi trouvé de l'argent liquide (126 euros) et un terminal de paiement pour carte bancaire. Le président de l'association ainsi que le trésorier et le secrétaire ont été entendus hier au commissariat de Poitiers.

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