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La justice ordonne la fermeture d'un institut de beauté à Orléans

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La gérante d'un institut de beauté à Orléans a été mise en examen pour exercice illégal de la médecine. Agée de 32 ans, elle pratiquait des injections de botox, sans aucune qualification. Son établissement, "Inès Luxury", situé dans le quartier de l'Argonne, a été fermé jusqu'à nouvel ordre.

La gérante de l'institut de beauté "Inès Luxury" pratiquait notamment des injections de botox La gérante de l'institut de beauté "Inès Luxury" pratiquait notamment des injections de botox
La gérante de l'institut de beauté "Inès Luxury" pratiquait notamment des injections de botox © Maxppp - Richard Villalon

La justice a ordonné la fermeture de l'institut de beauté "Inès Luxury" situé dans le quartier de l'Argonne à Orléans. La gérante de l'établissement a été mise en examen pour exercice illégal de la médecine. Cette femme âgée de 32 ans pratiquait des actes nécessitant un diplôme, comme des injections de botox, sans en avoir aucun. Sa mère et son compagnon sont également poursuivis dans cette affaire.

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Pas de diplôme, mais des injections de botox

Sur son site internet, l'institut Inès Luxury a mis cette phrase en exergue : "La beauté commence au moment où vous décidez d'être vous-même". Ce qui est sûr, c'est que la gérante n'était pas médecin, ni esthéticienne, elle n'avait aucun de ces diplômes. Pourtant, elle proposait à ses clientes des injections de botox, un produit qui rajeunit la peau ou gonfle les lèvres, une pratique très en vogue, de nombreux posts sur son compte Instagram montrent le résultat. Or, ces injections, c'est un acte médical, et c'est pour ça qu'en juillet dernier, l'ordre des médecins avait saisi la justice.

Un projet immobilier à Dubaï

La jeune femme vendait aussi, selon le parquet d'Orléans, des produits ne pouvant être vendus qu'en pharmacie lui permettant d'assurer un train de vie qui semble-t-il était confortable, contrairement à ses déclarations aux organismes sociaux. Lors de leurs perquisitions chez elle, les enquêteurs de la police judiciaire ont trouvé de l'argent liquide, des produits de luxe, et ils estiment qu'en trois ans, ces pratiques illégales lui ont rapporté autour de 330.000 euros - des revenus qu'elle projetait d'investir notamment dans l'achat d'un appartement à Dubaï.

Présentée à un juge d'instruction, la jeune femme a donc été mise en examen pour exercice illégal de la profession de médecin et de pharmacien, mais aussi escroquerie, et blanchiment. Son compagnon, âgé de 37 ans, et sa mère, âgée de 54 ans, sont poursuivis pour complicité d'exercice illégal, et blanchiment. Tous les trois ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

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