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La directrice d'une école de Jurançon innocentée dans une enquête pour viols sur mineurs

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Un juge a ordonné un non-lieu dans cette affaire de soupçons de viols et d'agressions sexuelles dans une école de l'agglomération de Pau. En novembre 2021, la directrice de l'école Saint-Joseph de Jurançon était mise en examen. Elle est aujourd'hui innocentée après une longue enquête.

La directrice de l'école Saint-Joseph à Jurançon a été blanchie suite au non-lieu ordonné par un juge (photo d'illustration) La directrice de l'école Saint-Joseph à Jurançon a été blanchie suite au non-lieu ordonné par un juge (photo d'illustration)
La directrice de l'école Saint-Joseph à Jurançon a été blanchie suite au non-lieu ordonné par un juge (photo d'illustration) © Radio France - Marion Aquilina

Un non-lieu a été ordonné par un juge d'instruction dans ce dossier très sensible. Une femme d'une cinquantaine d'années, ancienne directrice de l'école Saint-Joseph de Jurançon, avait été mise en examen en novembre 2021. Elle était alors soupçonnée de viols et d'agressions sexuelles sur des enfants. L'enquête n'a pas permis de la mettre en cause, elle est donc blanchie comme l'avaient révélé ce mardi 27 février 2024 nos confrères de Sud Ouest, une information que s'est fait confirmer France Bleu Béarn Bigorre auprès des avocats des familles. Par ailleurs, les plaignants ont annoncé qu'ils faisaient appel du non-lieu.

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La "fragilité" du dossier

L'enquête a duré pendant trois ans. Un travail délicat pour entendre les enfants et les parents d'élèves qui avaient dénoncé des violences sexuelles survenues quand les petits étaient aux toilettes. C'est en tout cas ce que les adultes avaient rapporté des conversations avec leurs enfants.

Il ressort finalement qu'il n'y a pas assez d'éléments mettant en cause la directrice de l'école qui avait été soupçonnée et mise en examen. Cette femme d'une cinquantaine d'années avait d'ailleurs eu un arrêt maladie et elle n'avait pas repris son travail dans l'établissement après cette affaire, à la demande de l'association qui gère cette école.

Déjà à l'époque de la médiatisation de l'affaire, le parquet de Pau avait assez rapidement souligné "la fragilité" du dossier et avait aussi fait remarquer les "importantes incohérences" dans le dossier. La procureure avait alors rappelé que la directrice d'école bénéficiait de la présomption d'innocence.

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