La boutique Equivalenza de Valence visée par une enquête pour contrefaçon de parfum

Equivalenza, au centre commercial Valence 2, n'est pas la seule boutique à avoir été visée par les gendarmes. Cette enseigne espagnole de parfum low cost possède 27 boutiques en France. Elles ont toutes été perquisitionnées mardi matin sur ordre de la juge Claire Thépaut du pôle financier de Paris. Celle de Valence n'a pas échappé au coup de filet. C'est une scène peu banale à l'ouverture de la boutique peu après 9h30 : les gendarmes se sont présentés et ont emporté le stock, des bouteilles de parfum pour homme, femme, enfant  et même des parfums d'ambiance pour la maison.

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Des copies de grands parfums à prix cassés ?

Le gérant Valentinois a été entendu dans le cadre de l'enquête comme une vingtaine d'autres responsables des autres boutiques de l'Hexagone. À l'origine de ce coup de filet peu commun, la Fédération des entreprises de la beauté dépose une plainte en juillet dernier. La marque de parfum espagnole est soupçonnée de contrefaçon. Elle vend ses propres parfums sans nom sans photo et sans aucune référence aux grandes marques. Mais les odeurs, elles, seraient des copies des parfums les plus célébres, à prix cassés.

La boutique a dû baisser son rideau le temps des auditions mais elle a rouvert dès le lendemain. Le gérant nous précise que le magasin n'a pas été visé par une fermeture administrative. Depuis, l'enquête se poursuit mais la boutique fonctionne normalement.