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L'animateur d'un centre de loisirs de La Roche-sur-Yon jugé à Nantes pour agressions sexuelles

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C'est une affaire, avec de très jeunes victimes, qui doit être examinée tout ce mercredi 31 mai par le tribunal de Nantes. Un ancien animateur d'un centre de loisirs de La Roche-sur-Yon comparaîtra pour des agressions sexuelles sur 12 petites victimes. Des fillettes alors âgées de 3 à 6 ans.

Cette affaire sera jugée ce mecredi 31 mai à Nantes : le dossier ayant été confié à un juge d'instruction nantais. Cette affaire sera jugée ce mecredi 31 mai à Nantes : le dossier ayant été confié à un juge d'instruction nantais.
Cette affaire sera jugée ce mecredi 31 mai à Nantes : le dossier ayant été confié à un juge d'instruction nantais. © Radio France - Céline Loizeau

Ce mercredi, pendant une journée, le tribunal judiciaire de Nantes va juger un dossier d'agressions sexuelles avec de très jeunes victimes. Des petites filles, âgées à l'époque de 3 à 6 ans. Le prévenu est un animateur du centre de loisirs de Pont-Boleau, quartier de la Vallée Verte, à La Roche-sur-Yon. Durant plusieurs années, cet homme, sans antécédents judiciaires, intervient comme vacataire, essentiellement les mercredis et lors des vacances scolaires.

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Des enfants âgés de 3 à 6 ans

L'affaire démarre à l'été 2017 grâce au témoignage d'une fillette de trois ans. Après quelques journées avec ce moniteur, ses parents la trouvent renfermée sur elle-même. Elle leur raconte que l'homme lui a fait des bisous sur la bouche, des caresses aussi, sur et en-dessous de ses vêtements, au niveau du sexe. S'ensuivent les témoignages d'autres fillettes, de très jeunes enfants, elles ont alors entre 3 et 6 ans. Si l'enquête ouverte à l'époque visait aussi des faits présumés de viols, ces derniers n'ayant pas pu être caractérisés au sens juridique, les poursuites visent uniquement des suspicions d'agressions sexuelles, sur une période allant de 2014 à 2017.

"Sexualité avec inclinaison pédophile", selon le rapport d'expertise psychiatrique

Aux enquêteurs, le mis en cause nie toute intention sexuelle dans ses gestes. Il parle de caresses par-dessus les vêtements, d'une attirance pour les collants, une fixation qui sera confirmée par l'expertise psychiatrique. Il admet que toucher un collant l'excite, provoque chez lui une érection.

L'expertise démontre que cet homme, adopté tout jeune, ne souffre pas de trouble psychiatrique, qu'il a bien conscience des interdits. Le rapport pointe une "sexualité avec une inclinaison pédophile, avec une dangerosité sociale".

Si cet homme doit être entendu ce mercredi pour des faits sur 12 fillettes, des plaintes d'autres familles - intervenues entre temps - sont encore entre les mains de la justice. L'association des maisons de quartiers yonnaises, la structure qui l'a employé, sera ce mercredi sur le banc des parties civiles.

Par ailleurs, l'un d'un des anciens collègues du prévenu, suspecté de complicité, a vu un non-lieu prononcé à son encontre, pour des raisons de procédure.

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