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Incendie mortel dans le vieux Chambéry en 2002 : la justice civile reconnaît qu'il y a eu des responsabilités

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Plus de 17 ans après le feu qui a tué les jeunes Delphine et Jonathan, la chambre civile de la cour d'appel de Chambéry a rendu un arrêt ce jeudi. Les occupants de l'appartement du dessous ont "l'entière responsabilité" de l'incendie.

L'incendie dramatique en 2002 a tué Delphine et Jonathan
L'incendie dramatique en 2002 a tué Delphine et Jonathan © Maxppp - BEP/LE DAUPHINE LIBERE

Plus de 17 ans après l'incendie de l'îlot du château à Chambéry qui a coûté la vie à deux jeunes de 17 et 18 ans, un nouveau jugement vient de définir définitivement qui étaient les responsables du drame. Il s'agit de trois personnes qui fêtaient la nouvelle année dans l'appartement du dessous, et dont les bougies ont enflammé le sapin. 

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Enfin des responsables, des indemnités confirmées

La justice pénale a prononcé une relaxe générale en 2007. Ni les pompiers du SDIS 73 ni les fabricants de bougies n'ont été jugés comme ayant causé la mort des jeunes gens.   

La justice civile, en l'occurrence la cour d'appel de Chambéry, écrit noir sur blanc qu'il y a bien des responsables dans un arrêt de 57 pages rendu ce jeudi. La justice civile en appel est saisie par les assurances qui contestent les montants à verser aux familles des victimes. L'essentiel des conclusions confirme les sommes, les préjudices subis par les proches. 

L'entière responsabilité est attribuée à un homme et deux femmes - le quatrième occupant est décédé. Ils fêtaient la nouvelle année dans le logement situé sous les victimes. En ouvrant leur porte et leur fenêtre pour prendre la fuite, ils ont créé un appel d'air, ils ont aggravé l'embrasement des bougies étincelante et du sapin. Ces occupants avaient bénéficié d'un non-lieu lors des poursuites pénales. Pour la justice civile, on ne peut pas dire que c'est la faute de personne, résume l'avocat de la famille de Jonathan. "C'est l'épilogue après plus de 17 ans."  

Cela a une conséquence très concrète. les sommes versées aux familles sont confirmées. 

Au delà de l'argent, c'est aussi le statut de victime qui est reconnu, plus de 17 ans après le drame. 

"Des responsables sont nommés. Encore heureux ! Après tout ce temps" nous a confiés la maman de Delphine, très éprouvée après ces années de procédure judiciaire. 

Les assurances ont encore la possibilité de se pourvoir en cassation. Mais on jugera purement la forme. Sur le fond, c'est clair et net, il y a eu des responsables qui sont connus.  

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