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Incendie chez Eurovia : 500.000 euros de préjudice et du chômage technique pour le site de Limoges

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Dans un mail adressé à nos confrères du quotidien La Montagne, des zadistes ont revendiqué l'incendie qui s'est déclaré mardi soir vers 22h30 sur le site d'Eurovia dans la zone sud de Limoges. Huit véhicules ont brûlé. Certains salariés vont être mis au chômage technique.

Huit véhicules ont pris feu mardi soir.
Huit véhicules ont pris feu mardi soir. © Radio France - Julien Balidas

Le 9 juin dernier, Eurovia à Limoges avait déjà été ciblé. Sept mois après, les salariés ont découvert le même tableau : sept camions et un compacteur sont partis en fumée. Au total, "le préjudice est d'au moins 500.000 euros" explique le directeur Jean-Louis Dartout. La piste criminelle ne fait aucun doute puisque trois départs de feu ont été observés et un tag laissé sur un portail en guise de signature : "ZAD PARTOUT". 

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Les zadistes, fermement opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, ont adressé un mail à nos confrères de la presse écrite, dénonçant "ces multinationales de merde comme Vinci ou Areva." Eurovia est ciblé car c'est une filiale du groupe Vinci, concessionnaire du projet d'aéroport à Nantes. 

Des conséquences dramatiques pour les salariés 

En zone sud, Eurovia emploie environ 120 personnes. "On va organiser du chômage technique, une quinzaine de salariés devraient être impactés" ajoute Jean-Louis Dartout. Du côté des salariés c'est l'incompréhension. "Pourquoi s'en prendre à notre site de Limoges à deux reprises ? On n'avait pas besoin de ça déjà que l'activité de l'entreprise n'est pas brillante" regrette Philippe Loiraud, délégué CGT d'Eurovia.  Une période d'activité partielle avait déjà été annoncée par la direction avant l'incendie pour faire face aux difficultés économiques que rencontre le secteur. Ce chômage partiel s'effectuera par roulements. 

Le SRPJ s'est saisi de l'enquête

Le chiffre reste à affiner, mais il y aurait au moins 500.000 euros de préjudice. Huit véhicules en moins, c'est tout simplement un tiers des véhicules d'Eurovia Limoges qui est parti en fumée. Une cellule de crise a été créée en interne. L'enquête, elle, a été confiée au SRPJ. Une enquête qui s'annonce d'ores et déjà compliquée puisque celle ouverte après le premier incendie du mois de juin dernier n'a toujours pas abouti. Selon le parquet, le dossier a tout de même avancé "avec plusieurs éléments recueillis depuis l'été dernier." Insuffisant pour l'instant. 

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