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Haute-Savoie : le complice du lycéen qui avait crié "Allah Akbar" dans un lycée de Bonneville a été interpellé

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Le jeune de 16 ans qui, jeudi, avait crié "Allah Akbar", le visage masqué, dans une classe d'un lycée de Bonneville, avait fait un pari avec un complice, qui a été interpellé ce vendredi.

Véhicule de gendarmerie (photo d'illustration) Véhicule de gendarmerie (photo d'illustration)
Véhicule de gendarmerie (photo d'illustration) © Radio France - Antoine Balandra

Un second lycéen, complice du jeune de 16 ans qui, après un pari, avait crié, cagoulé, "Allah Akbar", en s'introduisant jeudi dans une classe de seconde du lycée Guillaume Fichet de Bonneville a été interpellé ce vendredi, indique le parquet de Bonneville.

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"Aucun signe de radicalisation violente"

"Il se confirme que les motivations du jeune homme résultaient d’un pari orchestré avec un autre mineur dans l’objectif de faire parler sur les réseaux sociaux", précise la procureure de Bonneville Karline Bouisset. "L’expertise psychiatrique sollicitée par le parquet n’a mis en évidence aucune pathologie psychiatrique ni aucun signe de dangerosité".

"Aucun signe de radicalisation violente n’a été mis en évidence chez ce mineur sans antécédent judiciaire. Il a entièrement reconnu les faits et fait part de ses regrets, indiquant n’avoir pas mesuré les conséquences de ses agissements".

Treize ITT dans la classe

"Les élèves de la classe concernée et leur professeur ont été entendus et examinés par le médecin légiste de l’unité médico-judiciaire de la Haute-Savoie, qui s’est déplacé au lycée ce vendredi matin". Sur les 20 élèves de la classe de seconde concernée, 18 ont été examinés. Bilan : des incapacités totales de travail de 1 à 3 jours ont été établies pour 13 élèves.

Complice arrêté

Le mineur avec lequel le pari a été pris, originaire de Cluses, a été interpellé ce vendredi à 16h30 et placé en garde à vue pour complicité par instigation d’apologie du terrorisme et de violences aggravées par deux circonstances (dans un établissement scolaire, et le visage dissimulé).

La garde à vue de l'auteur des faits, poursuivi pour violences aggravées et apologie du terrorisme, devait être prolongée dans la soirée par le parquet.

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