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Harcèlement dans le magasin Eurodif d’Albi : la directrice blanchie par le tribunal

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L’actuelle directrice du magasin Bouchara (qui s’appelait Eurodif il y a encore un an) a été relaxée par le tribunal correctionnel d’Albi. Elle était poursuivie par cinq salariés du magasin pour harcèlement moral.

La directrice du magasin Bouchara était au coeur d'une affaire de harcélement moral.
La directrice du magasin Bouchara était au coeur d'une affaire de harcélement moral. © Radio France - Capture google maps

"Aujourd'hui les salariés pensent qu'ils ont le droit à tout. C'est très compliqué"  raconte  la directrice du magasin Bouchara situé en plein centre-ville d’Albi. Une femme qui était accusée par cinq salariées de harcèlement moral. A la barre, en juin dernier, les jeunes-femmes ont raconté "discriminations, des intimidations, des rayons sacagés". Le procureur de la République avait demandé six mois de prison avec sursis.  

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Le soutiens des autres salariés

Le tribunal a donc décidé de relaxer totalement la prévenue. Le jugement a été accueilli par une salve d’applaudissements dans la salle d’audience. Déjà, lors du jugement, la directrice avait reçu de nombreux soutien. Une grande partie des salariés s’étaient mis en grève pour soutenir leur hiérarchie et pour pouvoir être là le jour du procès. La direction d’Eurodif-Bouchara a aussi soutenue la responsable du salarié pendant toute la procédure. 

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"Nous les managers, on nous tire dessus." 

Et à la sortie de l'audience, la directrice parlent de cinq d’humiliations à son encontre. Pour elle, c'est très compliquer de diriger une entreprise. "Aujourd'hui les salariés pensent qu'ils ont le droit à tout. Nous les managers, on nous tire dessus. On est les méchants. Et eux, ce sont les victimes. C'est très compliqué aujourd'hui d’exercer le métier de manager. Heureusement toute mon équipe m'a soutenue pendant cette affaire."

"Dossier qui était un foutoir"

Du côté des victimes présumées, toutes aujourd’hui sont en arrêt-maladie ou ont été licenciées. Leurs avocats estiment que l’enquête a été  "mal menée, trop rapidement". Maître Philippe Pressecq estime qu'il y aurait dû avoir une "instruction". "Le procureur a donné au tribunal un dossier qui était un véritable foutoir, incomplet, partiel. Pour un tribunal, il fallait plus de preuves. Mais on n'a pas eu le parquet avec nous.

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