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Hantay : l'un des hommes accusés d'avoir menacé le maire a été expulsé de l'habitation qu'il squattait

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Deux semaines et demi après les menaces subies par le maire d'Hantay, l'un des mis en cause a été expulsé ce jeudi du logement social qu'il squattait dans la commune.

Le maire d'Hantay (Nord) raconte avoir été menacé par une dizaine de personnes, dont certaines cagoulées (illustration) Le maire d'Hantay (Nord) raconte avoir été menacé par une dizaine de personnes, dont certaines cagoulées (illustration)
Le maire d'Hantay (Nord) raconte avoir été menacé par une dizaine de personnes, dont certaines cagoulées (illustration) - Capture d'écran Google Street View

Le maire Jacques Montois y voit un signal, la preuve que les pouvoirs publics peuvent agir, et vite, quand un élu est attaqué. Ce jeudi, l'un des hommes accusés d'avoir menacé le maire d'Hantay (Nord) a été expulsé de l'habitation qu'il squattait avec sa compagne dans un quartier de la commune.

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Quatre plaintes déposées par le maire

Ces menaces remontent au 17 février. Ce jour-là, Jacques Montois a été pris à partie par un groupe de personnes, alors qu'il prenait des photos à proximité de leur lieu d'habitation. Le maire, qui était alors avec l'une de ses adjointes et qui a porté plainte, raconte qu'il a été insulté et menacé de mort.

"À la suite des menaces de mort adressées au maire de la commune d’Hantay par une personne squattant un logement social, le préfet du Nord a mis en demeure par arrêté préfectoral cet occupant de quitter les lieux sous sept jours. En l’absence de mise en œuvre de cette mise en demeure par la personne concernée, le préfet a accordé le concours de la force publique afin de mettre fin au squat de ce logement ce jour", détaille la préfecture du Nord, qui précise que le bailleur social avait lui-même de son côté saisi la justice pour récupérer l'habitation.

Par ailleurs, selon la préfecture, cette expulsion a été possible, malgré la trêve hivernale, car celle-ci ne s'applique pas aux logements squattés.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est félicité ce jeudi de cette expulsion sur les réseaux sociaux : "Quand on ne respecte pas les règles élémentaires de notre pays, chacun doit savoir que l’État fera preuve de fermeté."

Jacques Montois lui aussi se félicite de cette expulsion. Mais le maire, qui a porté plainte contre quatre personnes, attend que la justice se penche désormais sur le cas des autres mis en cause, qui sont toujours selon lui dans la commune.

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