Gironde : un couple égorgé à Izon, un ou des auteurs recherchés

Un couple de quinquagénaires a été égorgé à Izon dans le libournais ce dimanche. C'est une de leurs filles qui a fait la terrible découverte dans la soirée, en rentrant au domicile familial, un pavillon situé route de Saint-Sulpice dans un lotissement de la commune. 

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Jean-Claude et Sylviane Muller ont été retrouvés dans une pièce de la maison, ils ont été également poignardés à plusieurs reprises. Une autopsie des corps est effectuée ce mardi à l'institut médico-légal du CHU Pellegrin indique le parquet de Bordeaux, qui s'est saisi ce mardi matin de l'enquête, premièrement chapeautée par le parquet de Libourne. 

Y-a-t-il un ou plusieurs auteurs ? Est-ce un acte de représailles ? Pour l'heure, aucun individu n'a été interpellé, et aucune piste n'est privilégiée. Le parquet de Bordeaux devrait communiquer mercredi pour faire un point sur l'enquête, une fois l'ensemble des investigations techniques réalisées.

Les constatations se poursuivent mardi

Ce mardi matin, les constatations se poursuivaient sur les lieux du drame. L'enquête de flagrance des chefs d'assassinats est confiée aux gendarmes de la section de recherches de Bordeaux, indique le parquet. Ils sont appuyés sur place par les techniciens en identification criminelle (TIC) de Bordeaux mais aussi par les hommes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), en provenance de Paris.

"On n'a jamais eu de soucis"

Dans ce lotissement calme aux maisons pour la plupart récentes, les voisins rencontrés sont sous le choc, mais disent n'avoir rien entendu. 

"On les connaissait et les enfants aussi, on n'a jamais eu de soucis, témoigne David, le voisin d'en face. C'est une famille tranquille. Dimanche on était là et je n'ai rien entendu du tout, ma femme non plus. C'est le choc, on ne mangeait pas ensemble mais on se connaissait quand même un peu." 

"On est assez choqués et étonnés, on l'a appris par la gendarmerie dimanche soir." ajoute Suzanne, qui habite une maison derrière. Selon le voisinage, Jean-Claude Muller travaillait à son compte et sa femme Sylviane Muller avait un élevage de bouledogues français.